Publié dans Politique

COSAFA U17 - La FMF ridiculise le pays!

Publié le mardi, 16 septembre 2025

Trois matchs, trois défaites. Le parcours des Barea U17 lors du tournoi COSAFA en Afrique du Sud s’est terminé en naufrage. La sélection malgache des moins de 17 ans a été sèchement battue 5-1 par la Zambie hier, s’offrant un triste bilan : zéro point, une dernière place de poule et un goal-average de -10. Résultat des courses, pas de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations U17, mais surtout une image ternie.

Ce fiasco fait particulièrement mal, car le nom des Barea avait réussi ces dernières années à rallumer la flamme du football malgache. La sélection A vient en effet d’enchaîner deux victoires dans les éliminatoires du Mondial 2026. Juste avant, la sélection A’ avait atteint la finale du CHAN, accueillie en héros à Antananarivo. Mais cette notoriété, chèrement acquise, vient d’être entachée par les erreurs et les magouilles entourant l’équipe U17.

 

Les explications sont nombreuses et toutes pointent vers la Fédération malgache de football (FMF). D’abord, la sélection a dû être confiée à un entraîneur appelé en catastrophe. Le coach initial n’avait pas la licence A exigée par la Confédération africaine de football, un manque de rigueur qui en dit long sur l’impréparation. 

Un autre scandale

Ensuite, l’absence d’un championnat national U17 fragilise la base même de la sélection. A Toamasina et Mahajanga, des tournois régionaux existent, mais aucun joueur issu de ces compétitions n’a été retenu. En revanche, sur les 5 joueurs sélectionnés, certains sont des fils de dirigeants de la fédération ou de ses structures locales… malgré un niveau jugé insuffisant.

Cette dérive n’est pas isolée. Déjà, lors du CHAN, des soupçons avaient émergé sur la composition du groupe. La fédération avait imposé 6 joueurs qui n’étaient ni dans la présélection des 40, ni dans celle des 30, ni même dans la liste des 23 qu’aurait validée au préalable le sélectionneur. Ces parachutages sont un secret de polichinelle dans le milieu du foot malgache. Plus choquant encore, la CAF n’autorise que 28 joueurs, mais la délégation malgache en comptait 29, uniquement à cause de ces rajouts. Sur les 6 joueurs, 5 ont fait partie de la liste des joueurs, et 1 était donc venu pour faire du tourisme. 

Le plus grinçant dans cette affaire c’est que ces 6 joueurs qui n’ont jamais participé aux regroupements,  qui n’ont disputé aucune rencontre, ont tout de même bénéficié des mêmes primes présidentielles que leurs coéquipiers. A leur retour, ils ont même obtenu la promesse d’une villa, comme s’ils avaient réellement contribué aux exploits de l’équipe...

 

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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