Ces menaces visent principalement les gens du régime. La question est de savoir ce qu’il adviendra si ceux-ci se mettaient eux aussi à faire pareil. En tout cas, loin de se cantonner à des disputes en ligne, ces messages traduisent un danger réel pour la sécurité. La société civile, qui a toujours été prompte à dénoncer les excès, surtout lorsque le régime était mis en cause, semble cette fois étrangement silencieuse. L’impartialité de ces organisations est-elle réelle, ou ce mutisme traduit-il une forme d’approbation implicite ? Des questions se posent.
Les menaces vues sur les réseaux sociaux sont en tout cas une des raisons pour lesquelles la manifestation a été interdite. En ce sens, le préfet explique avoir déjà réquisitionné
les Forces de l’ordre pour assurer le maintien de l’ordre et prévenir tout risque de pillage. Il y a ainsi fort à parier que les Forces de l’ordre soient massivement déployées sur le lieu annoncé pour la manifestation, et dans le centre-ville en général.
Dès hier soir, nombre d’éléments des Forces de l’ordre ont été visibles notamment dans les zones sensibles de la Capitale. Aucun chiffre précis n’a été communiqué sur leur effectif. L’Etat major mixte opérationnel national a annoncé aller prendre des mesures strictes à l’encontre de ceux qui enfreignent la loi, rappelant que la manifestation a été non autorisée.
La Gendarmerie, la Police nationale et l’Armée seront mobilisées. Les Forces de l’ordre affirment ne pas hésiter à prendre des mesures strictes à l’encontre de ceux qui envisagent de la violer, en procédant à la prévention et la sanction. L’objectif étant toujours le bien-être du peuple et de la nation. La possibilité pour chacun de circuler en toute sécurité a été garantie.