Publié dans Politique

UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 

Publié le mercredi, 05 novembre 2025

Une rencontre prometteuse s'est tenue récemment entre le Premier ministre, chef du Gouvernement malagasy, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, et l'ambassadeur de l'Union européenne, Roland Kobia. Au cœur des échanges a été  l'évolution de la situation à Madagascar et, fait marquant, la perspective d'un dégel de certains financements européens précédemment suspendus. L'UE a clairement manifesté son intention de lever des blocages financiers qui pesaient sur plusieurs programmes depuis plusieurs années. Cette décision, saluée par la Primature, témoigne d'une nouvelle dynamique et d'une confiance renouvelée. L'Union européenne s'est également engagée à soutenir activement les efforts du Gouvernement malagasy dans des domaines cruciaux tels que l'amélioration de la gouvernance financière, la dynamisation du développement économique et l'avancement du progrès social à travers le pays.

 

Les deux parties ont convenu de mettre les bouchées doubles pour accélérer la concrétisation des projets jugés prioritaires. L'accès à l'eau potable, le déploiement de l'électricité, le soutien au développement agricole et la construction d'infrastructures universitaires sur l'ensemble du territoire malagasy figurent en tête de cette liste. Le Premier ministre Rajaonarivelo a, de son côté, donné des instructions fermes pour que des avancées rapides soient constatées concernant l'Accord de partenariat économique (APE) entre l'Union européenne et les pays membres de l'Organisation des Etats d'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe (AFOA). Madagascar figure parmi ces Etats, aux côtés de Maurice, des Seychelles, du Zimbabwe et de La Réunion. Il est important de souligner que ce dossier de l'APE n'est pas nouveau. Quinze cycles de négociations ont déjà eu lieu par le passé entre l'UE et les pays de l'AFOA, sans toutefois déboucher sur des résultats tangibles. Ce nouveau dialogue, relancé à la faveur de cette rencontre, se veut résolument tourné vers l'identification de solutions durables et la mise en place de mécanismes efficaces.

 

Nikki Razaf 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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