Publié dans Politique

Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale

Publié le jeudi, 27 novembre 2025

A l’approche du scrutin des conseillers des Français de l’Etranger, prévu d’ici fin mai 2026, Marc Boulnois, responsable de l’association Planète France Madagascar, présentera une liste au nom de Français du Monde. Son objectif est clair : offrir une représentation plus forte, plus proche et plus inclusive à la communauté française établie à Madagascar.

La liste qu’il conduit se veut paritaire et représentative de la diversité des Français du pays : diversité géographique, diversité d’âges, diversité de parcours professionnels. Marc Boulnois entend rassembler un panel fidèle à la réalité de cette communauté, afin que chaque catégorie de Français de Madagascar soit entendue et prise en considération.

Son programme met l’accent sur l’enseignement, avec une attention particulière aux bourses scolaires et à l’accompagnement des enfants en situation de handicap. Il défend aussi un meilleur accès à la protection sociale, notamment à la Caisse des Français de l’Etranger (CFE), ainsi qu’un soutien accru au tissu associatif. Il plaide pour un accès facilité aux services publics, y compris dans les démarches administratives telles que les visas, souvent source de difficultés pour les familles. Dans un contexte où de nombreux Français bi-nationaux ou non vivent dans une grande précarité à Madagascar, il demande un renforcement des aides sociales, avec des dispositifs spécifiques pour les personnes indigentes ou porteuses de handicap.

Les conseillers des Français de l’Etranger, élus pour six ans, jouent un rôle essentiel au sein des conseils consulaires où ils siègent aux côtés des chefs de poste diplomatique ou consulaire. Leur mission est de relayer les préoccupations des communautés françaises de l’étranger et de contribuer à l’élaboration des politiques publiques concernant l’enseignement, l’action sociale, la sécurité, l’emploi ou encore la culture. Ils représentent le premier niveau de proximité démocratique pour les expatriés.

Cette représentation locale s’inscrit dans une architecture plus large. Certains élus consulaires siègent également à l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE), où ils portent la voix de leurs circonscriptions au niveau national. Ils participent aussi à l’élection des 11 députés des Français de l’étranger et des 12 sénateurs représentant les Français établis hors de France. Ils constituent ainsi un maillon essentiel du dispositif démocratique des Français du monde, donnant de la substance et de la proximité à la représentation politique.

A Madagascar, près de 17 000 Français sont inscrits sur les listes électorales, dont environ la moitié réside à Antananarivo. Le taux de participation aux élections demeure toutefois faible, autour de 15%, comme en France. Pour Marc Boulnois, l’un des enjeux majeurs est donc de mobiliser davantage d’électeurs et de rendre cette représentation plus visible et plus utile au quotidien.

En conduisant cette nouvelle liste, Marc Boulnois espère offrir une voix plus forte aux Français de Madagascar, faire remonter leurs préoccupations avec davantage d’efficacité et inscrire leur représentation dans une dynamique axée sur le social, l’équité et l’accès aux services essentiels.

R.L.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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