Publié dans Politique

Madagascar - Le futur dragon de l'océan Indien ?

Publié le mardi, 22 janvier 2019

Mise à part, bien entendu, l'attitude négative des mauvais perdants, l'accession de Andry Rajoelina à la magistrature suprême du pays est accueillie favorablement aussi bien sur le plan interne qu'à l'international. D'une manière générale, l'optimisme est de mise et beaucoup s'attendent à un changement drastique dans la manière de gérer les affaires nationales et surtout, à une amélioration significative de la situation économique du pays.  D'aucuns prédisent même que ce sera sous Andry Rajoelina que Madagascar retrouvera le trio de tête en Afrique, place qu'il a occupée lors de la première République et deviendra le dragon de l'océan Indien. Ce qui n'est nullement impossible.

Car n'en déplaise aux pessimistes indécrottables, nul n'ignore que la Grande île avait - et a toujours d'ailleurs  -  tous les atouts pour se développer mais c'était la manière de les gérer qui prêtait à désirer. Tout le monde est en effet unanime à reconnaître que Madagascar dispose d'inestimables richesses naturelles qui, jusqu'ici, n'ont profité qu'à une minorité nationale ou étrangère. Rien que l'utilisation à bon escient desdites  ressources suffira à faire décoller et développer l'économie nationale. Ceci, en réponse à ceux qui estiment que le pari de 5 ans pour rattraper le retard accumulé depuis l'indépendance lancé par Andry Rajoelina relève de l'impossible.

Dans tous les cas, son jeune âge étant, un bilan positif du premier mandat de « zandry kely » lui garantira à coup sûr un second quinquennat. Et c'est sans doute ce que craignent ses adversaires (dont le chef de file ne sera plus de toute fraîcheur en 2023, à plus forte raison en 2028) et qui les poussent à souhaiter tout le mal pour leur propre pays. Pathétique !

La Rédaction

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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