Publié dans Politique

Critiques à tout-va et prématurées - Les détracteurs du régime se ridiculisent

Publié le vendredi, 15 février 2019

Les détracteurs du nouveau Chef de l’Etat, visiblement frustrés par le succès électoral et diplomatique de ce dernier, se mettent à faire feu de tout bois afin d’essayer de déstabiliser un nouveau régime pourtant encore dans un état de grâce. Sans prendre le temps de guetter le moment opportun ainsi que les premiers faux pas du nouvel homme fort du pays, les anti-orange se lancent dans des critiques à tout-va, en pinaillant sur tout et sur rien, se décrédibilisant ainsi davantage auprès de l’opinion publique, tant nationale qu’internationale.
C’est ainsi que, même pas un mois après l’investiture du nouveau Chef de l’Etat, des soi-disant « déçus » du pouvoir en place ont déjà fait leur apparition sur les réseaux sociaux et ce, en se gardant de s’exprimer sur ce que pourrait être la source de ces pseudo-déceptions. En réalité, ces pseudos-déçus ne sont autres que de mauvais perdants  qui se refugient derrière des comptes « fake » pour y assouvir leur fantasme : celui de voir le nouveau régime sombrer rapidement dans l’impopularité. Certains de ces facebookers, d’ailleurs, ont perdu tout contrôle et se sont retrouvés derrière les barreaux pour avoir confondu critique et insulte. Pire, il est même apparu que certains en arrivent à se réjouir de la série de catastrophes naturelles qui ont frappé le pays ces derniers temps (inondations, éboulements,…). En effet, dans l’unique dessein de diaboliser le nouvel homme fort du pays, les adversaires de celui-ci se sont mis à lui en attribuer la cause. La raison toute trouvée est, bien entendu, l’investiture du nouveau Président de la République, strictement dans les formes  républicaines exigées par la Haute Cour constitutionnelle, c’est-à-dire sans la prestation de serment sur la bible à laquelle nous ont habitué les précédents élus à la magistrature suprême.


Abracadabrantes
Mais même les initiatives les plus louables se trouvent décriées par ceux-là même qui les ont pourtant exigées il y a quelques mois. Les récentes interpellations de gros bonnets notoires du trafic de bois de rose, pourtant tant attendues par le commun des citoyens, sont présentées par les opposants comme étant des « chasses aux sorcières » ou des « règlements de compte » de la part du pouvoir en place, bien même que les procédures y afférentes aient été déclenchées bien avant l’accession au pouvoir de Andry Rajoelina, voire avant les deux tours de l’élection présidentielle.
Tout régime politique a tout à gagner de l’existence d’une opposition crédible, à même de le baliser ou, à tout le moins de lui faire prendre conscience de la ligne rouge à ne pas franchir. Néanmoins, lorsque les opposants se mettent à délirer en débitant des accusations toutes aussi abracadabrantes les unes que les autres, beaucoup seraient plutôt enclins à n’y prêter le moindre crédit. Ce qui aura toute son importance lors des élections à venir. Dès lors, certains seraient malvenus de crier à la fraude si jamais ils font un mauvais score à l’issue des prochains scrutins.
Hery Mampionona

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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