Publié dans Politique

Toamasina - 40 kg d’héroïne saisis sur la route nationale 5

Publié le lundi, 22 avril 2019

Grosse prise par la Force d’intervention de la police (FIP) hier sur la RN5. Le service de renseignement de la présidence (CIS) a informé il y a un mois l’existence d’un trafic d’héroïne dans cette partie Est de l’île. Et hier, ce service a demandé à la douane de Toamasina d’interpeller une Range Rover venant de Mahambo, suspectée de transporter une quantité non-négligeable d’héroïne. La marchandise aurait été introduite à Sainte- Marie pour être distribuée dans toute l’île ou réexpédiée vers d’autres destinations hors des frontières malagasy.  Fort de ce renseignement, le service de la douane a sollicité le FIP de l’accompagner sans toutefois lui dévoiler la mission. Une fois sur place à Ambodimanga, la voiture avec à son bord cinq ressortissants africains pointait son nez et fut de suite arrêtée. Le temps que le service douanier explique à la Police la raison de cette interpellation,  la voiture démarrait en trombe. Une course-poursuite engagée entre le puissant véhicule des trafiquants et la 4x4 des policiers. Désavantagés par la puissance de la voiture, ces derniers sont pourtant avantagés par la connaissance de la route contrairement aux fuyards.

A preuve, en cours de route, ils se sont engouffrés dans une voie sans issue et pris comme des lapins dans un piège à Antseranampasika. Cependant, les occupants de la voiture, armés selon des témoins, ont pu prendre la fuite à pied en jetant dans la rivière deux sacoches. Chaque sacoche contient 20 kg d’héroïne répartis dans 20 sachets de 1 kg. Soit 40 kg de drogue dure d’une valeur estimée à 8 milliards Ar.  La recherche de ces cinq africains bat actuellement son plein dans la capitale de l’Est et ses environs. D’autant plus que les renseignements avancent que ces trafiquants auraient introduit d’autres sacoches bourrés d’héroïne à Madagascar.
La Rédaction

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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