Publié dans Politique

Détournement de 618 millions d’ariary - Le ministre de la Santé de l'époque impliqué ?

Publié le mercredi, 24 avril 2019

Comme annoncé dans notre édition d'hier, suite au détournement de plus de 618 millions d'ariary de financement du Programme élargi de vaccination (PEV, relevant du ministère de la Santé) et dont les présumés auteurs ont été placés sous contrôle judiciaire la semaine dernière par le Pôle anti-corruption (PAC), nous reproduisons ci-après notre article du 09 Septembre 2016 ayant révélé cette affaire pour la première fois.  

D'après notre source (alors haut responsable au sein du ministère de la Santé qui, pour avoir refusé  de mouiller dans les combines maffieuses, a été par la suite limogé), les malversations portaient sur des livraisons de matériels fictives et/ou non conformes, mais qui ont été tout de même payées avec la complicité des personnes actuellement inquiétées par le PAC. La même source avait même avancé que les magouilles en question auraient été perpétrées sous l'impulsion du ministre de la Santé de l'époque, dont le frère aurait figuré parmi les adjudicataires des marchés du PEV en question.

Fil infos

  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  
Pub droite 1

Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

A bout portant

AutoDiff