Publié dans Politique

Détournement de 618 millions d’ariary - Le ministre de la Santé de l'époque impliqué ?

Publié le mercredi, 24 avril 2019

Comme annoncé dans notre édition d'hier, suite au détournement de plus de 618 millions d'ariary de financement du Programme élargi de vaccination (PEV, relevant du ministère de la Santé) et dont les présumés auteurs ont été placés sous contrôle judiciaire la semaine dernière par le Pôle anti-corruption (PAC), nous reproduisons ci-après notre article du 09 Septembre 2016 ayant révélé cette affaire pour la première fois.  

D'après notre source (alors haut responsable au sein du ministère de la Santé qui, pour avoir refusé  de mouiller dans les combines maffieuses, a été par la suite limogé), les malversations portaient sur des livraisons de matériels fictives et/ou non conformes, mais qui ont été tout de même payées avec la complicité des personnes actuellement inquiétées par le PAC. La même source avait même avancé que les magouilles en question auraient été perpétrées sous l'impulsion du ministre de la Santé de l'époque, dont le frère aurait figuré parmi les adjudicataires des marchés du PEV en question.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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