Publié dans Politique

Contestation électorale - Le PM tape du poing sur la table

Publié le vendredi, 31 mai 2019

Réagissant à l'actualité brûlante du moment, marquée notamment par contestations électorales dans quelques Districts du pays, le Premier ministre Christian Ntsay a tapé du poing  sur la table. Alors que les résultats provisoires officiels ne sont pas encore connus, des contestations pointent déjà le bout de leur nez. Pour ne citer que les cas de Maroantsetra et de Bealanana où des candidats ont organisé des manifestations pour contester des « irrégularités » durant le scrutin.

Au cours d'une réunion des membres du Gouvernement, en charge de la sécurité, qui s'est tenue hier sous l'égide du Premier ministre, chef du Gouvernement, Christian Ntsay, consacrée sur la situation sécuritaire postélectorale, ce dernier a préalablement tenu à « transmettre les reconnaissances de la part du gouvernement à l'endroit du peuple malagasy, pour la sagesse et la maturité dont il a fait preuve pour faire régner le calme et la paix durant le déroulement des législatives, et qui ont contribué à la réussite du processus ».

Toutefois, face à l'attitude de certains candidats qui contestent les tendances du résultat du scrutin et qui projettent d'organiser des manifestations pouvant engendrer des troubles à l'ordre public, et ce, dans quelques villes du pays, le PM s'est voulu ferme en rappelant « qu'eu égard aux éventuels contentieux électoraux, seule la Haute Cour constitutionnelle est habilitée à statuer en dernier lieu sur le sort des doléances relatives à l'élection ». Selon le communiqué de la direction de la communication de la Primature, le numéro un du Gouvernement a par ailleurs exhorté « tous les candidats et leurs partisans ainsi qu'à tous les partis politiques concernés, d'opter pour les voies de recours prédisposées par les lois en vigueur afin de faire valoir leur droits ». En effet, affirmait-il, « toute personne qui s'est portée candidat à cette élection a préalablement pris connaissance des dispositions légales et réglementaires régissant le processus électoral, et est tenue de s'y conformer, jusqu'à la proclamation des résultats officiels ». En conséquence, le « Premier ministre condamne tout  acte de déstabilisation », et a lancé « un appel à toutes les parties prenantes à l'élection, ainsi qu'à tous les citoyens, à faire primer le repect du calme et de l'ordre public ».

La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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