Publié dans Politique

Toamasina - Un taxi-brousse intercepté avec des armes à son bord

Publié le mardi, 04 juin 2019

Vers 2h du matin dimanche dernier, des éléments du commissariat de police ont intercepté un taxi-brousse Mercedes Sprinter qui venait de la Capitale à Toamasina.  Les policiers en faction au checkpoint des quatre chemins du quartier de Morarano, ont soupçonné  ce qu'a transporté le véhicule et l'ont tout de suite immobilisé, le chauffeur a été contraint d'ouvrir la soute à bagages.  Effectivement, l'intuition des Forces de l'ordre ne les a pas trompées. Elles y ont trouvé bel et bien des armes, dissimulées dans un sac de jute.

 

En fouillant le sac, la Police a trouvé une carabine dont on ne connaît pas la marque, un pistolet automatique de marque Baby, une boîte de chargeur pour PA et contenant cinq cartouches de 7,62 mm ainsi que cinq munitions Magnum. A part les armes proprement dites, il y avait aussi des accessoires prévus pour leur entretien et leur nettoyage dont  du lubrifiant, des pinces universelles, des tournevis ainsi que des chiffons. Interrogé, le conducteur du Sprinter a argué que ces armes appartiendraient à l'un de ses passagers venant de la Capitale. En même temps, il a affirmé ne pas savoir le contenu du sac   et que le passager en question aurait ensuite  voyagé, selon toujours ses affirmations, dans un autre  véhicule.

Les limiers dudit commissariat n'ont donc pas tardé à ouvrir une enquête. Quelques heures après l'audition du chauffeur, ils ont interpellé aussi le passager suspect  et désigné comme étant le propriétaire supposé de ces armes.  Précisons que la Police est présente dans différents checkpoints à Toamasina. L'enquête  suit son cours.

Franck Roland

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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