Publié dans Politique

Toamasina - Un taxi-brousse intercepté avec des armes à son bord

Publié le mardi, 04 juin 2019

Vers 2h du matin dimanche dernier, des éléments du commissariat de police ont intercepté un taxi-brousse Mercedes Sprinter qui venait de la Capitale à Toamasina.  Les policiers en faction au checkpoint des quatre chemins du quartier de Morarano, ont soupçonné  ce qu'a transporté le véhicule et l'ont tout de suite immobilisé, le chauffeur a été contraint d'ouvrir la soute à bagages.  Effectivement, l'intuition des Forces de l'ordre ne les a pas trompées. Elles y ont trouvé bel et bien des armes, dissimulées dans un sac de jute.

 

En fouillant le sac, la Police a trouvé une carabine dont on ne connaît pas la marque, un pistolet automatique de marque Baby, une boîte de chargeur pour PA et contenant cinq cartouches de 7,62 mm ainsi que cinq munitions Magnum. A part les armes proprement dites, il y avait aussi des accessoires prévus pour leur entretien et leur nettoyage dont  du lubrifiant, des pinces universelles, des tournevis ainsi que des chiffons. Interrogé, le conducteur du Sprinter a argué que ces armes appartiendraient à l'un de ses passagers venant de la Capitale. En même temps, il a affirmé ne pas savoir le contenu du sac   et que le passager en question aurait ensuite  voyagé, selon toujours ses affirmations, dans un autre  véhicule.

Les limiers dudit commissariat n'ont donc pas tardé à ouvrir une enquête. Quelques heures après l'audition du chauffeur, ils ont interpellé aussi le passager suspect  et désigné comme étant le propriétaire supposé de ces armes.  Précisons que la Police est présente dans différents checkpoints à Toamasina. L'enquête  suit son cours.

Franck Roland

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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