Publié dans Politique

Lyon - Un Malagasy tue son épouse en l'écrasant avec sa voiture

Publié le vendredi, 26 juillet 2019

La diaspora malagasy en France mais aussi leurs compatriotes à Madagascar, notamment ceux de Mahajanga, sont  complètement marqués par les tristes faits survenus jeudi dernier  à Lyon (France). En voulant se rendre à son lieu de travail à Venissieux vers les premières heures de la matinée jeudi, V. D. B. (43 ans) aurait été assassinée dans des circonstances barbares voire sadiques. Et l'auteur présumé de cet homicide n'est autre que son conjoint du nom de  G. R. (45 ans).

 

Un meurtre barbare puisque le suspect aurait volontairement percuté la quadragénaire avec sa voiture. Il avait ensuite comprimé délibérément la victime entre le véhicule et le mur. D'après  l'information, l'homme aurait renversé sa femme plusieurs fois de suite avant de la coincer  entre le parapet. Sitôt après les faits, G. a pris la fuite avant qu'il ne s'était rendu à la Police.

Plusieurs personnes qui le connaissent témoignent contre lui à cause de ses penchants pour porter la main sur les femmes. D'ailleurs, c'est la raison qui a détruit son ménage d'avec sa première épouse. Cette fois, il était allé plus loin en ôtant la vie à la seconde. Il a déjà violenté cette dernière ayant emmené la justice à le convoquer en octobre prochain pour répondre à ses actes de violence conjugale. En attendant sa comparution, les autorités judiciaires l'ont interdit de s'approcher de sa femme.

Le couple a vécu ensemble pendant 5 ans. Les deux viennent de la localité de Tsararano à Mahajanga. D'après une information divulguée par un quotidien de l'Hexagone, la défunte serait la 81e victime des violences conjugales enregistrées depuis le début de 2019. Par ailleurs, elle est la seconde malagasy tuée par son épouse en France et ce de manière barbare. La première est celle qui était poignardée par son mari, un ex-légionnaire, et ce devant les enfants du couple.

F.R/Vanessa

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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