Publié dans Politique

Ballet diplomatique - Trois ambassadeurs présentent leurs lettres de créance à Iavoloha

Publié le vendredi, 09 août 2019

Les ambassadeurs du Pakistan, Syed Rizwan Ahmed, de la République fédérale d’Allemagne, Michael Derus, et de la France, Christophe Bouchard, nouvellement accrédités à Madagascar, ont successivement présenté leurs lettres de créance au Président de la République Andry Rajoelina, au Palais d’Etat d’Iavoloha hier. Les audiences se sont déroulées en présence du ministre des Affaires étrangères Naina Andriantsitohaina. En interview, en marge de son audience, l’ambassadeur du Pakistan a souligné le bon climat des affaires. « Le climat politique et économique actuel à Madagascar est stable. C’est un environnement propice à l’implantation d’entreprises, notamment les entreprises pakistanaises aixquelles je vais en toucher mot », a affirmé le diplomate, Syed Rizwan Ahmed devant la presse. Arrivé cette semaine dans la Grande île, il y a quatre jours seulement, l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, devant les gens des médias, a tenu à  souligner d’emblée l’excellence des relations entre les deux pays. Rappelant que l’Allemagne était le premier donateur dans le champ de la conservation de la nature, le diplomate allemand indique que la contribution allemande sur le secteur de la création de l’énergie, a été au cœur de ses échanges avec le Président malagasy.


L’ambassadeur français Christophe Bouchard s’est lui engagé à travailler pour l’accomplissement des relations, la coopération et l’amitié entre la France et Madagascar.  Il ne manque pas de rappeler la visite du Président Rajoelina à Paris au mois de mai dernier qui marque selon lui « un nouveau départ dans les relations » entre les deux pays.  « C’est notre souhait de donner une nouvelle dimension d’arriver à un partenariat exemplaire entre la France et Madagascar, il y a énormement de choses à faire (…) dans beaucoup de domaines », affirme-t-il, notamment sur le sujet des îles éparses, revendiqué par Madagascar. « Il y a une volonté de parvenir par le dialogue à une solution de partenariat et donc les travaux vont commencer dans l’esprit de ce qu’il avait été annoncé au mois de mai par le président français », souligne-t-il. Si côté malagasy, un comité d’exécution destiné à concrétiser la négociation sur les îles éparses a été mis en place, du côté français, la mise en place de ce comité  reste encore en suspens. « La date n’a pas encore été fixée mais les contacts existent », affirme l’ambassadeur français, qui assure néanmoins que « Les choses vont avancer (…) pour que les travaux puissent commencer rapidement afin de discuter ensemble de cette question importante ».
La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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