Publié dans Politique

Trafic de bois précieux - Les parlementaires avertis !

Publié le dimanche, 18 août 2019

Vendredi, le Premier ministre Louis Christian Ntsay a soulevé dans son intervention, lors de la présentation de la Politique générale de l'Etat à l'Assemblée nationale, le trafic de bois précieux. Il a invité les députés à s'éloigner de quiconque impliqué dans une telle infraction. « Personne ne doit protéger les destructeurs de forêt, quel que soit son statut », a souligné le locataire de Mahazoarivo.

 

La destruction abusive à des fins de trafic illicite continue en ce moment en dépit de mesures prises par le ministère de l'Environnement et du Développement durable. Des organisations œuvrant pour la protection de l'environnement et la conservation de la biodiversité au niveau local surveillent de très près les activités des responsables véreux. Elles sont en train de collecter des renseignements à leur sujet et ne se laisseront pas non plus intimider. Pour l'heure, les informations recueillies poussent à la préservation de la présomption de l'innocence.

Sous la précédente législature, certains députés et sénateurs ont profité de leur immunité parlementaire pour se livrer à loisir à des activités détruisant l'environnement et mettant ainsi en danger la survie de la faune et flore de notre île. Malgré les dénonciations dans la presse et les média, ils ont toujours continué leurs forfaits. D'anciens députés même s'y livrent encore et toujours jusqu'à présent.

L'emprisonnement du député de Mahabo, réélu mais toujours détenu à Morondava malgré les tentatives de ses pairs de le faire extraire du milieu carcéral, en est une illustration. Le rappel du Premier ministre semble attirer l'attention sur son cas particulier. Ce n'est pas par coïncidence que, selon de récentes données d'analyse, le Menabe et l'Atsimo Andrefana enregistrent le taux le plus élevé de destruction de la forêt chez nous.

Deux semaines plus tôt, le ministre de la Justice Jacques Randrianony a aussi émis une mise en garde sévère contre les corrupteurs et les trafiquants. Par ailleurs, le règlement intérieur de l'Assemblée nationale sera révisé. La retouche de l'immunité est l'un des points à considérer.

M.R.

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Editorial

  • Et l’agriculture !
    Le ministère de l’Agriculture existe-t-il encore ? Ou bien fonctionne-t-il encore ? Autrement, le ministre titulaire du portefeuille est-il encore là ? De deux ou trois choses. Un, il évite le bling-bling, les caméras et travaille discrètement et … efficacement. Deux, ou on l’ignore et il s’efface. Trois, il somnole quelque part. C’est tout juste si on connait son nom ! S’il est un département ministériel ayant une place et un rôle de tout premier plan pour ne pas le dire crucial et stratégique dans cette lutte contre la misère à laquelle le pays tout entier se trouve engagé, c’est bien le ministère de l’Agriculture et de l’élevage. Tous les efforts pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, le combat numéro un de Madagasikara, ont pour fondement initial l’agriculture. Il est loin, très loin le temps où l’agriculture fut le fleuron de l’économie nationale tout comme la compagnie Air-Mad, l’image forte et la…

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