Publié dans Politique

Série de collisions dans la Capitale - 4 morts et 2 arrestations en deux soirées

Publié le vendredi, 06 septembre 2019

Entre les nuits de mercredi et jeudi derniers, une série de collisions ayant impliqué des motos a fait quatre morts et causé deux arrestations dans différents endroits de la Capitale. Vers 20h jeudi, juste à proximité du lycée Aceem à Manakambahiny, une camionnette qui faisait route sur Tsimbazaza s’est télescopée avec une moto Kinlon roulant en direction d’Ambanidia. Le motard de 37 ans s’en est sorti avec de très graves blessures. Ce qui a nécessité son évacuation d’urgence à l’hôpital. Malheureusement, ses blessures étaient telles que le trentenaire a succombé en cours de chemin. Quant au conducteur en cause, il était placé en garde à vue dans un poste de police.

 

La veille, on ne peut pas passer sous silence les terribles faits survenus vers 19h au niveau du pont Tsarasaotra, Cette fois, une Toyota Avanza était entrée en collision avec une moto de marque Jog Pro à une intersection de voies menant vers Imamba. Selon la Police, le choc fut terrible car il a fait éjecter les passagers du deux roues, un homme de 62 ans et une jeune femme de 20 ans, quelques mètres plus loin du point d’impact. Evacuées d’urgence à l’Hjra, les deux victimes ont malheureusement succombé des suites de leurs blessures une fois qu’elles ont été admises dans une unité de soins dans  ce centre hospitalier d’Ampefiloha. Le conducteur de la Toyota, lui, a préféré se rendre de son propre chef auprès de la Police à Tsaralalàna où il devait être encore soumis à une enquête.

 Toujours mercredi dernier, mais plutôt dans l’après-midi, une moto Jog qui a mis le cap sur Anosizato a failli se tamponner avec un vélo qui l’a croisée. Dans un ultime réflexe, le motocycliste de 38 ans a cherché à esquiver la bicyclette, mais la brusque manœuvre dont il était lui-même l’auteur a provoqué sa propre chute. Il s’en était sorti avec un sévère traumatisme crânien incriminé à la violence de sa chute.  On l’a transporté à l’hôpital mais le trentenaire n’a pas finalement tenu le coup et a rendu l’âme quelques moments après son admission dans ce centre de soins.

Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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