Publié dans Politique

Sahasinaka - 2 enfants tués, 34 personnes blessées dans l’embardée d’un Sprinter

Publié le jeudi, 10 octobre 2019

L’endroit situé un peu au nord du croisement de Sahasinaka, sur la RN12, a été le théâtre d’un terrible accident de la circulation vers la fin de la matinée, mercredi dernier. Un minibus Mercedes Sprinter, transportant des pèlerins d’une église FLM  locale via Ifanadiana et qui faisait route sur Manakara, a fait une embardée.  Le bilan fut assez lourd : 2 enfants, ayant voyagé à bord du minibus, ont été tués tandis que 34 autres passagers furent blessés dont 7 dans un état grave. Le chauffeur figure dans la liste des grands blessés. Il fut coincé dans son poste de conduite mais a survécu à ses blessures. D’après des sources concordantes, un excès de vitesse serait à l’origine du drame. Plus précisément, la façon de conduire du chauffeur a été pointée du doigt. « Des passagers racontent que le conducteur n’a voulu faire qu’à sa tête. Il a fait la sourde oreille à leur interdiction de ne pas rouler si vite », rapporte un témoin. Et c’est ce qui devait arriver, arriva. Le conducteur a subitement perdu le contrôle de son véhicule à un moment  où il allait attaquer un virage. Il aurait cherché à éviter une énorme crevasse.

Du coup, le Sprinter s’est dévié de sa trajectoire pour foncer tout droit sur une stèle du coin de rue, expliquant ainsi la gravité du choc. Des membres de l’autorité locale, dont le député de la région, s’étaient rendus au chevet des blessés et de leurs familles à l’hôpital de Manakara. Notons que le dernier accident tragique en date remonte en mars 2018 où un autre accident de transport en commun, survenu près d’Ifanadiana, a fait 5 morts à l’époque.  D’après un bilan provisoire des observateurs, 90% des accidents des transports en commun  survenus dans le courant de cette année, seraient le fait des conducteurs de minibus Mercedes-Benz Sprinter. L’ensemble des usagers ne cesse de demander une mesure draconienne à l’Etat malagasy pour faire stopper l’hémorragie sur nos routes.
Franck Roland

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff