Publié dans Politique

Toamasina - Le « Bazary be » théâtre d'un incendie spectaculaire

Publié le dimanche, 13 octobre 2019

Toamasina semble s'empêtrer dans ces histoires sans fin d'incendie. Après le Bazary kely, c'était au tour du Bazar be d'être le théâtre d'un incendie dévastateur, samedi dernier. Les flammes ont attaqué une partie de l'ensemble du local. Au total, 23 box ou autres stands ont été détruits.  Des marchandises ont péri dans le feu tandis que d'autres ont pu être sauvées. Le coût des dégâts n'a pas été encore évalué.  Le fait de la structure en fibre de la toiture du Bazary be expliquerait la célérité avec laquelle les flammes se sont développées. De plus, les gardiens n'auraient aucune expérience dans l'utilisation des bouches d'incendie sur les lieux. Ce samedi-là, l'on a nettoyé et l'accès des lieux a dû être fermé momentanément, selon les propos des témoins. Mais il y a un fait : l'incendie s'est déclaré aux environs des 17h.

 

Pour le moment, bien que l'hypothèse d'un court-circuit ait été avancée et que le feu aurait démarré au box N°64, cela convainc peu. Certes, le propriétaire a argué un problème de court-circuit sur un réfrigérateur. Les plus sceptiques l'ont rejeté et donc supputé des choses. Certains reprochent aux responsables de ne pas avoir éteint à temps le compteur pendant qu'on a attaqué l'endroit avec les puissants jets des lances. D'autres estiment qu'il s'agit d'un incendie  criminel. « Nous avons vu un  inconnu  pénétrer dans le marché alors que nous n'avons pas travaillé. Notre soupçon pèse sur cette personne », déclare l'un des commerçants. D'ailleurs, le Pds de Toamasina envisage de porter plainte contre X. dans cette affaire.  

L'intervention assez rapide des sapeurs-pompiers du port de Toamasina, plus tard joints par leurs homologues de la commune urbaine, a permis de maîtriser assez efficacement la situation. Sinon, les choses auraient pu se passer dramatiquement. Déjà en juillet dernier, un sinistre analogue a dévasté le « Bazary kely ». A l'époque, 1400 box ont été complètement réduits en cendres.

Comme ce qui est survenu au Bazary be samedi dernier, toute une zone d'ombre continue encore de planer sur le sinistre ayant détruit le Bazary kely. Un dénominateur commun entre ces deux incendies : ils sont survenus un samedi soir.

Franck R./T.H

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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