Publié dans Politique

Emigration à Dubaï - 9 et 7 ans d'emprisonnement pour des frère et sœur

Publié le jeudi, 17 octobre 2019

Une autre affaire concernant un cas d'émigration clandestine à Dubaï,  avait été jugée par la Cour criminelle ordinaire au sein du Pôle anti-corruption (PAC) des 67ha, hier. L'affaire remonte l'année dernière, et le procès s'est déroulé à huis clos étant donné que les victimes sont des mineures. Les deux personnes incriminées, membres d'une fratrie, ont alors comparu pour répondre de leurs actes de traite de personnes, extorsion, faux et usage de faux. A l'issue de la délibération, la présidente de la Cour criminelle au sein du PAC a finalement prononcé la sentence d'une réclusion criminelle de 9 ans  pour la sœur a et 7ans pour son frère.

 

D'après une source d'information, si l'homme a hébergé les candidates au voyage, c'est la dame qui a recruté les jeunes filles, la plupart originaires de Sambava. Au total, elles sont quatre à être ainsi victimes des deux arnaqueurs. Elle a demandé la somme de 15 millions d'ariary par fille. Un montant que les escrocs n'ont pas hésité à ajouter, sous prétexte que le réseau en avait demandé plus pour une ou autre raison. Notons que les arnaqueurs ont promis à leurs victimes, un voyage allant d'Antananarivo via l'île Maurice, enfin à Dubaï, la destination finale et où les jeunes filles étaient censées travailler.

Il a fallu que quelqu'un dénonce et souffle aux oreilles des filles que les accusés sont loin d'avoir la moindre qualité de recruteurs pour que la vérité finalement éclate à la face des victimes.

Circonstances aggravantes pour personnes incriminées, elles ont fait falsifié l'âge des victimes pour leurs faux documents. D'après un renseignement, c'était des riverains des prévenus qui sont au courant des agissements du frère. Ces premiers s'étonnaient toujours de la présence non justifiée de personnes venues de régions lointaines habiter chez lui. Notons que les deux accusés ont été placés sous mandat de dépôt depuis l'année dernière, et ce, après leurs arrestations à leur domicile dans la Capitale, et ce, à la suite des plaintes des parents des victimes.

Franck Roland

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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