Publié dans Politique

Palais de Manjakamiadana - Les re-bâtisseurs à pied d’œuvre !

Publié le mercredi, 06 novembre 2019

Depuis le 6 novembre 1995, la Capitale malagasy en particulier et Madagascar en général a perdu un de ses célèbres patrimoines, le Rovan’Antananarivo. Les années passent avec  les promesses de le réhabiliter mais rien ne semble bouger. Ou plutôt peu de travaux ont été effectués. Mais c’est désormais de l’histoire ancienne, le régime actuel a fait une de ses priorités la réhabilitation d’une partie du Rovan’Antananarivo. C’est lors de sa descente sur le lieu au mois de janvier dernier que le Président de la République Andry Rajoelina a déclaré que les travaux de réhabilitation doivent être effectués avant le mois de juin 2020. « Le Rovan’Antananarivo c’est le symbole de l’unité et de la souveraineté nationale.

Nous ferons que le Palais de Manjakamiadana retrouve son lustre d’antan avec quelques améliorations au 60e anniversaire de l’indépendance de Madagascar. C’est un pari que nous tous relèverons », martelait-il lors de la pose de la première pierre au mois d’avril dernier. Depuis, les choses ont bougé au niveau du ministère de la Communication et de la Culture de la ministre Lalatiana Andriatongarivo.

C’est en effet à ce ministère qu’a  été confiée la lourde mission de financer et de réaliser ce projet présidentiel. « Les travaux de réhabilitation concernent le Palais de Manjakamiadana et celui de Besakana qui sont des composants du Rovan’Antananarivo », précise-t-on du côté du ministère à Ampefiloha. Cette source ajoute que les appels d’offres y afférents étaient lancés au début du mois d’août et les adjudicataires des marchés sont déjà identifiés et notifiés.

Depuis quelques jours effectivement des va- et- vient se font remarquer au Rovan’Antananarivo. Il s’agit des employés des sociétés qui ont été les moins- disantes et qui auront «  l’honneur » et  le « privilège », au-delà des aspects financiers, de réhabiliter ce patrimoine si cher aux Malagasy. Les travaux de réhabilitation sont répartis en neuf lots à savoir le gros œuvre, les faux plafonds, cloison et plâtrerie, peinture et papiers peints, installation ascenseur, climatisation et ventilation mécanique, plomberie et sanitaire, électricité, système de sécurité, menuiserie bois, menuiserie métallique. Quatre sociétés de renom assureront les travaux dans leur domaine respectif à savoir Colas, CLIMATEL, Tropical Wood et MADIMEX. Bref, des entreprises reconnues  de leur rigueur et savoir-faire et surtout de leur respect des paroles données.

« Les Palais de Manjakamiadana et de Besakana seront livrés et mis à disposition de l’Etat malagasy  au plus tard fin mai 2020 », affirme la ministre Lalaltiana Andriatongarivo…

La rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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