Publié dans Politique

Revendication des îles éparses - La cohésion nationale, condition primordiale du succès

Publié le mercredi, 13 novembre 2019

La réunion de la commission conjointe sur les îles éparses qui se tiendra lundi prochain sera un test pour la cohésion nationale des Malagasy. La mise en place de cette commission avait été annoncée par le Chef  de l’Etat malagasy, il y a quelques semaines. Une annonce qui est intervenue en réaction aux déclarations de son homologue français, Emmanuel Macron, quelques heures auparavant au cours d’une visite très médiatisée sur les îles  glorieuses. Parmi les propos du Chef de l’Etat français, beaucoup ont surtout retenu la phrase « Ici c’est la France ».  La mise en place de ladite commission mixte a été actée durant la rencontre entre les deux Présidents au mois de mai à Paris. La gestion ou la restitution des îles éparses devront être discutées au sein de cette commission. Les deux Chefs d’Etat se sont entendus sur un consensus devant être établi le 26 juin 2020. Dans ce contexte, la déclaration  de Macron a été perçue comme un coup d’arrêt au processus par bon nombre de Malagasy.  La tenue de cette réunion d’une commission mixte
est ainsi la preuve du non renoncement des autorités malagasy et de la volonté de celles-ci de croiser le fer avec la France. Cette lutte diplomatique que s’apprêtent à mener les dirigeants actuels contre la France nécessite une cohésion nationale sans faille des Malagasy. La France ne cèdera pas facilement du terrain dans ce combat. La plus grande force de Madagascar c’est la solidarité de tous les Malagasy.

Lever de drapeaux
Les considérations politiques ne doivent pas entrer en ligne de compte dans la question de ces îles malagasy. Le combat n’est pas celui d’Andry Rajoelina, ni celui de Christian Ntsay ni celui du Gouvernement, mais celui des Malagasy. Il s’agit d’une question de souveraineté nationale. Cela nécessite un réveil patriotique de chaque citoyen.
Les « intellectuels », « les historiens », sont invités à émettre leurs idées sur le sujet sur les moyens de communication existants.
Le combat doit dépasser les considérations partisanes. Faut-il d’ailleurs remarquer que  ce n’est pas la première fois qu’une réunion du genre a lieu. C’était déjà le cas en 1990 ou en 2016. La France a toutefois toujours pesé de tout son poids pour faire capoter la lutte. Cette fois-ci, les dirigeants semblent ne pas entendre faire machine arrière et semblent vouloir aller au bout de la démarche.  D’ailleurs, l’appellation “îles éparses” ne devrait plus avoir lieu d’être car ces îles sont les « Iles malagasy de l’océan Indien ». En tout cas, en préalable à la tenue de la réunion de la commission mixte, chaque citoyen malagasy, sur toute l’étendue du territoire national, est invité à lever son drapeau pour montrer sa solidarité par rapport au combat mené par les dirigeants. Le jour de la tenue de la commission mixte, l’on espère donc voir une foule de drapeaux accrochés aux maisons. Surtout ceux qui habitent dans la Capitale et notamment ceux habitant sur les axes menant vers la Haute ville, vers Andafiavaratra.
La Rédaction

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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