Publié dans Politique

Andry Rajoelina sur les îles éparses - « L’intérêt du pays passe avant les divergences politiques »

Publié le vendredi, 15 novembre 2019

D’une seule et même voix ! C’est ainsi que devrait ressembler la revendication de Madagascar en vue de la restitution des îles éparses. Tel est également le message du Président de la République, Andry Rajoelina à l’attention de tous les Malagasy. Rappelons que la semaine prochaine débuteront, dans la Capitale, les négociations entre la France et la Grande île. Si la composition de la délégation française n’est pas encore connue de manière exacte, celle de la partie malagasy a déjà été révélée.

Une forte délégation qui est notamment composée de 5 représentants à savoir le Premier ministre, Christian Ntsay, ainsi que du Professeur Raymond Ranjeva, actuel président de l’Académie malagasy et ancien ministre des Affaires étrangères du temps de Didier Ratsiraka, le vice–Amiral Louis Antoine de Padoue Ranaivoseheno, secrétaire général du ministère de la Défense nationale, le capitaine de Vaisseau Jean Edmond Randrianantenaina, directeur général de l’APMF ainsi que le Dr Tahindrazanarivelo Djacoba, enseignant en droit international et droit africain à l’Université en Suisse.

C’est justement en faisant référence à cette formation que le Chef de l’Etat s’est exprimé sur le sujet, hier, en marge de la prestation de serment du nouveau directeur général de la Banque centrale à Anosy. Il a particulièrement évoqué les divergences politiques qui existent entre lui et le Professeur Ranjeva. « Je ne vous cache pas les différences d’opinion voire divergence politique qui existe entre moi et le Professeur Ranjeva. Mais comme je l’ai toujours répété, il faut aller au-delà de ces désaccords car nous sommes tous des malagasy », a déclaré le locataire d’Iavoloha. Il entend ainsi montrer l’exemple à tous les citoyens qui doivent se constituer en un seul bloc, peu importe les couleurs politiques, pour revendiquer les îles malagasy de l’océan Indien.

Sur cette lancée, le Président de la République rappelle que depuis l’année 1979, moment de la sortie de la résolution des Nations Unies sur les îles éparses, aucun Président de la République malagasy n’a eu l’occasion de revendiquer directement ces îles à son homologue français.

Aujourd’hui que le sujet est remis sur le tapis, il est temps pour tous les Malagasy de faire preuve d’unité nationale au nom de l’intérêt supérieur de notre chère patrie. Comme le dit si bien le Président, « Seul, je marche vite mais ensemble nous irons loin » !

La Rédaction 

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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