Publié dans Politique

Buildings à Ivato - Début des travaux avant la fin de l’année

Publié le lundi, 25 novembre 2019

Bel et bien d’actualité. C’est en résumé la réponse du Président de la République Andry Rajoelina à une question relative à la construction de buildings et de logements sociaux, hier au cours d’une émission spéciale diffusée sur les chaînes nationales et quelques stations privées de la Capitale. Le Chef de l’Etat s’exprimait, durant environ 75 minutes sous la houlette de journalistes de la TVM, de la TV plus Madagascar et de Viva Madagascar, sur les sujets d’actualité dans le pays. Une prestation intervient une dizaine de mois après son investiture.
Parmi les promesses de campagne du Président de la République, la construction de buildings et les logements sociaux semble avoir été relégué au second plan, ces derniers temps. Selon le Président de la République, le sujet est plus que jamais d’actualité. Il affirme ainsi que les premiers buildings à Antananarivo vont sortir de terre à Ivato avant la fin de cette année. Des terrains appartenant à l’Etat de plus de 50 hectares, vendus de façon illégale auparavant, seront utilisés pour bâtir les 36 buildings qui verront le jour et dont la construction devrait durer une année seulement. Ces immeubles, destinés aux citoyens de plus de 35 ans, travaillant aussi bien dans le privé que dans le public, font partie d’un programme plus large de construction de 40 000 logements sociaux à Madagascar en cinq ans, rappelle le Chef de l’Etat. Ces immeubles seront construits en attendant les travaux de construction de la nouvelle Ville Tana Masoandro. Un projet retardé notamment à cause des agissements de certains politiques.

La première phase du projet devait être terminée en début du mois de janvier 2020 mais a été retardée par les contestations, regrette le Chef de l’Etat. La cité ministérielle à installer sur le site devrait être terminée en deux ans et demi tandis que le boulevard principal devrait l’être en un an et demi.  Face aux coupures d’électricité et difficultés d’approvisionnement en eau potable dans la Capitale notamment, le Président Rajoelina a également réagi. Il avance notamment des solutions. Pour Antananarivo en particulier, la capacité de production de Mandroseza sera augmentée de 40 000 m3 pour combler le gap entre la production actuelle et les besoins des abonnés. Des travaux ont débuté et seront terminés d’ici trois à quatre mois, stipule-t-il. Une usine de traitement d’eau sera installée pour offrir de l’eau potable aux Tananariviens. Dès le début de l’année prochaine, le projet Tana Water Free, qui aura une capacité de 30 000 m3, sera lancé sur les fonds propres de l’Etat en attendant l’Union européenne, lance-t-il. En outre, en ce qui concerne le problème d’électricité, des travaux d’urgence seront menés pour le résoudre  notamment causé par la vétusté des infrastructures. Un numéro vert sera installé pour permettre notamment à la JIRAMA d’être plus rapide dans ses interventions.
Réagissant notamment au problème relatif au stade de Mahamasina, le Président de la République dispose d’un plan pour rénover cet écrin. Un stade de 40 000 places aux normes, dont la première phase devait être achevée avant le soixantième anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar, est notamment envisagé. A la polémique suite à sa présence lors de l’ouverture de l’entreprise KFC la semaine dernière, Andry Rajoelina estime que cela est un débat qui ne devrait même pas avoir lieu…
La Rédaction

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

A bout portant

AutoDiff