Publié dans Société

Brigade anti-piratage  - Priorité sur la sauvegarde des patrimoines

Publié le mardi, 02 juin 2020


La Brigade anti-piratage (BAP) dispose désormais d’une autre mission prioritaire. Lors de sa prise de fonction hier, le nouveau coordonnateur national de ladite Brigade, le commissaire de police Rarivomanantsoa Eddy, a insisté sur la sauvegarde et la protection des patrimoines nationaux comme principale activité. « La Brigade anti-piratage est connue par les opérations de saisie des disques pirates. Or, il est important de savoir que nous assurons d’autres fonctions basées sur l’anti-pillage des patrimoines. (…) Le Gouvernement actuel a déjà priorisé les patrimoines, une action qui sera soutenue par cette unité rattachée au ministère de la Culture et de la Communication  (MCC). Nous serons bientôt à pied d’œuvre, le temps de définir une nouvelle stratégie. Nous procédons avant tout à la descente sur terrain pour mieux cerner les problématiques », souligne-t-il.
Cette annonce n’implique pas pour autant l’abandon des autres responsabilités de la BAP, d’où le projet d’installation des branches régionales. Selon toujours ce commissaire de police, la lutte contre la duplication des CD originaux est toujours d’ordre. Le coordonnateur national   appelle ainsi tous les acteurs concernés pour toutes formes de collaboration afin de parvenir aux objectifs, tout en rappelant que le piratage est passible d’une peine d’emprisonnement et d’une lourde d’amende.
Il est à noter qu’à la différence de l’Office malagasy du droit d’auteur (OMDA) dont le rôle porte sur la constatation des faits, la BAP s’investit dans la répression - c’est-à-dire un domaine axé notamment sur le volet judiciaire.
K.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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