Publié dans Société

Taxis-ville - La carte de licence biométrique distribuée à partir de mercredi

Publié le vendredi, 12 juin 2020

La distribution des cartes de licence biométriques pour les taxis opérant dans la ville d'Antananarivo commencera à partir de ce mercredi. Malgré la contestation des propriétaires et quelques membres du Conseil municipal, la CUA ne cédera pas pour mettre en œuvre ses projets dans le cadre de l'assainissement de la ville. A l'issue de la session ordinaire du Conseil municipal qui s'est tenue depuis hier à l'Hôtel de ville, Analakely, Naina Andriantsitohaina, le maire de la Capitale, a réitéré que la délivrance des cartes de licence biométriques est gratuite. Un propos qui a d'ailleurs engendré un malentendu entre les deux  partie, d'une part la CUA et de l'autre l'Association des propriétaires de taxi.

 

En effet, il a été avancé dans un communiqué publié récemment par la CUA que la délivrance de ces cartes est gratuite. Mais par la suite, une somme de 35 000 ariary en guise de droit a été demandée aux propriétaires de taxi. Cependant, le maire a expliqué que ceux qui disposent de l'ancienne carte recevront gratuitement celle biométrique. Dans le cas contraire, ils devront s'acquitter de la somme de

35 000 ariary en guise de constitution des dossiers. La numérisation des licences pour les taxis a été faite aux fins de donner une deuxième chance à ceux qui n'ont pas encore régularisé leur situation, de lutter contre la corruption et l'invasion des taxis clandestins dans la ville. D'ailleurs, pour obtenir une nouvelle licence, on doit consulter la CUA et reconstituer les dossiers afin d'obtenir la carte biométrique. Aucun amendement ni pénalité ne sera attribué. Concernant la contre-visite, elle a été annulée.

En rappel, durant la distribution des « Vatsy Tsinjo » pour les taximen dans la Commune urbaine d'Antananarivo, 2 000 licences de taxis réguliers ont été recensées, c'est-à-dire ceux qui ont réalisé comme il se doit leur visite de conformité. Après la sensibilisation réalisée auprès des propriétaires de taxi, 2 000 autres sont venus régulariser leur situation auprès de la CUA, ce qui porte à 4 000 le nombre de taxis réguliers dans la Capitale.

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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