Publié dans Société

Examen du CEPE - Une dernière ligne droite pour les élèves

Publié le mardi, 25 août 2020

Le retour en classe laissé aux appréciations de chaque établissement. Après l’intervention de la ministre de l’Education nationale, Dr Marie Michelle Sahondrarimalala, laissant le champ libre aux établissements scolaires de reprendre ou pas l’enseignement pour les élèves qui assisteront à l’examen pour l’obtention du Certificat d’étude primaire élémentaire (CEPE), certains d’entre ces établissements ont choisi de rouvrir leurs portes, à compter d’hier, et ce, jusqu’à samedi matin. Or, ces établissements privés n’ont pas attendu la déclaration du ministre pour convoquer les élèves et parents au sujet du retour de l’enseignement.
D’après Lanto Ramaromisa, directrice pédagogique d’une école privée sise à Ambohimanarina, cette rencontre avant la tenue de l’examen est très importante, puisque ces cinq longs mois où les cours ont été suspendus ont des impacts sur la mémoire des élèves. « Certes, on n’a pas le temps de revoir tous les programmes scolaires, mais c’est important de donner quelques techniques et astuces pour ces élèves », avance-t-elle. Toutefois, l’ultime choix revient aux parents. « Nous n’imposons rien aux parents. S’ils ne veulent pas envoyer leurs enfants à l’école, c’est leur choix. Mais en contrepartie, ils doivent nous garantir de faire tous les nécessaires pour que l’élève ne se sente pas comme un étranger durant les épreuves », poursuit-elle.
Impression des sujets d’examen
A une semaine avant la tenue de l’examen, le Centre national de production de matériel didactique (CNAPMAD) assure l’impression des sujets d’examen. Durant une descente de la ministre de l’Education nationale sur place, hier, les employés de ce département ont manifesté leur volonté de participer au bon déroulement des examens, après plusieurs semaines de grève. Une tâche qui, d’après les employés, n’est pas facile puisque après les impressions, les sujets doivent être mis sous plis, puis en cases avant d’être dispatchés au niveau de chaque Direction régionale, Circonscription scolaire et enfin au niveau des écoles.  La première vague d’envoi des sujets sera ainsi limitée aux Provinces d’Antananarivo et Antsiranana.
En rappel, les épreuves du CEPE se dérouleront le mardi 1er septembre pour Antananarivo et Antsiranana, le mardi 8 septembre pour Mahajanga et Fianarantsoa et le mardi 15 septembre pour Toliara et Toamasina.
Recueillis par Anatra R.



Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff