Publié dans Société

Déconfinement dans la Capitale - Les voleurs à la tire refont surface

Publié le mercredi, 09 septembre 2020

A peine la Capitale eut entamé son déconfinement, voilà que les bandits de tout acabit font parler d’eux. Gare à ceux qui circulent tôt le matin, ou le soir. Car une remarque s’impose : les agressions liées au vol à la tire refont surface dans certains quartiers de la ville. Pas plus tard qu’hier matin, aux environs de 6h, un jeune piéton, en descendant tranquillement la rue en pente et en pavé, fut agressé juste près d’un laboratoire à Faravohitra. L’agresseur qui portait un sac à dos et des chaussures particulièrement bien cirées, selon des témoins, a chargé la victime qu’il a croisée, avec un grand couteau à la lame effilée. L’objectif du bandit était de s’emparer du téléphone qui se trouvait dans une poche du pantalon du piéton. « L’agresseur n’a pas hésité à attaquer sa victime au niveau de son cou, comme ayant voulu la décapiter.

Mais le jeune piéton a réussi à l’esquiver, et a pu même riposter au bandit avec un uppercut. Ce qui fait que ce dernier a échoué dans son sinistre objectif. D’autant plus que des colporteurs d’eau sont arrivés à l’endroit, le mettant ainsi en fuite »,  confie un témoin. Ainsi, les riverains interpellent les Commissariats du 2ème et du 3ème Arrondissement sur leur inquiétude. Ils demandent à ce que des patrouilles sillonnent à nouveau les rues à Faravohitra, comme elles l’ont fait quelques années auparavant.

Parallèlement à cela, les limiers du Commissariat du 7ème Arrondissement ont interpellé un suspect doublé d’un récidiviste de 28 ans, toujours pour agression et vol à Ankasina. Les faits se sont produits vendredi soir dernier. La Police a reçu l’alerte comme quoi des suspects équipés d’objets tranchant, ont opéré à Ankasina. Sitôt avisé, le Commissariat a dépêché ses éléments sur place. C’était dans ces circonstances que ces derniers ont capturé vivant le suspect sus-mentionné. Il avait encore sur lui un énorme couteau.

Lors de son audition, il a aussitôt fait l’aveu. Ils étaient trois à vouloir agresser un piéton qui allait rentrer chez lui. Le suspect raconte ainsi qu’il l’a menacé avec son couteau afin que ses acolytes et lui, puissent faire main basse sur son portefeuille contenant une somme de 900 000 ariary, mais aussi des documents. Lorsque la Police arrive sur lieu où s’était déroulée la scène, les agresseurs ont immédiatement pris la fuite. Cependant, ce n’est pas le cas pour le concerné. Il s’était fait prendre sur place.

Franck R. 

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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