Publié dans Société

Accident à Ambohimiandra - Le chauffard toujours introuvable

Publié le mercredi, 16 septembre 2020

Mardi dernier, en début de soirée, une berline VW Golf a terminé sa course folle contre un poteau de la JIRAMA à Ambohimiandra, juste dans les parages d’un hôpital du quartier. Le choc fut particulièrement violent qu’il a déformé sinon cassé en deux l’infrastructure, sans parler de la destruction, du moins de la partie avant du véhicule. Mais comme par magie, quelques moments à peine après l’accident, personne n’a pu trouver les traces du chauffeur en cause. Il semblait disparaître de la circulation dont on ignore par quel moyen, explique un témoin. Cependant, des témoins ont avancé que le conducteur a été blessé.
Même la Police, qui enquête sur la cause de cette perte de contrôle aux conséquences désastreuses,  reste  dubitative. « Les éléments de la Brigade des accidents ou BAC qui ont fait le constat, ont dû par la suite rentrer bredouilles. Des traces du chauffard, elles semblaient se volatiliser tout simplement », confie une source auprès d’un service de police à propos de cet accident. Cependant, des bribes d’information glanées par les Forces de l’ordre, ont avancé qu’il y avait trois personnes dans cette voiture. Mais ces Forces de sécurité, tout comme les témoins, affirment ne pas vraiment savoir où pourraient-elles se trouver après les faits.
Hormis les dégâts matériels quasi importants, mais aussi d’éventuelles victimes, les habitants d’Ambohimiandra, ont payé le plus lourd tribut à cet accident. Avec la destruction de ce poteau liée à la violence du choc, tout le quartier est plongé dans le noir, faute de courant. Ceci est dû à une panne momentanée imputable aux dommages observés sur l’ensemble des installations électriques. Une enquête est ouverte.

Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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