Publié dans Société

Accident à Ambohimiandra - Le chauffard toujours introuvable

Publié le mercredi, 16 septembre 2020

Mardi dernier, en début de soirée, une berline VW Golf a terminé sa course folle contre un poteau de la JIRAMA à Ambohimiandra, juste dans les parages d’un hôpital du quartier. Le choc fut particulièrement violent qu’il a déformé sinon cassé en deux l’infrastructure, sans parler de la destruction, du moins de la partie avant du véhicule. Mais comme par magie, quelques moments à peine après l’accident, personne n’a pu trouver les traces du chauffeur en cause. Il semblait disparaître de la circulation dont on ignore par quel moyen, explique un témoin. Cependant, des témoins ont avancé que le conducteur a été blessé.
Même la Police, qui enquête sur la cause de cette perte de contrôle aux conséquences désastreuses,  reste  dubitative. « Les éléments de la Brigade des accidents ou BAC qui ont fait le constat, ont dû par la suite rentrer bredouilles. Des traces du chauffard, elles semblaient se volatiliser tout simplement », confie une source auprès d’un service de police à propos de cet accident. Cependant, des bribes d’information glanées par les Forces de l’ordre, ont avancé qu’il y avait trois personnes dans cette voiture. Mais ces Forces de sécurité, tout comme les témoins, affirment ne pas vraiment savoir où pourraient-elles se trouver après les faits.
Hormis les dégâts matériels quasi importants, mais aussi d’éventuelles victimes, les habitants d’Ambohimiandra, ont payé le plus lourd tribut à cet accident. Avec la destruction de ce poteau liée à la violence du choc, tout le quartier est plongé dans le noir, faute de courant. Ceci est dû à une panne momentanée imputable aux dommages observés sur l’ensemble des installations électriques. Une enquête est ouverte.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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