Publié dans Société

Organisation du marché à Behoririka et Soarano - Affrontement entre commerçants et policiers municipaux

Publié le vendredi, 18 septembre 2020

Un site est prêt à accueillir les commerçants ayant des documents légaux. La Municipalité est actuellement en train d’en organiser. Afin de rétablir la fierté et de restaurer la dignité de la ville des mille, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a procédé, hier, à la poursuite des commerçants occupant le devant du building Ramaroson. Par contre, ces derniers ont refusé de quitter les lieux et ont observé une grève. Un affrontement est ainsi né dans cette confusion. Des opportunistes ont profité de l’occasion pour mener une émeute. Par conséquent, une dizaine de commerçants ont été emmenés à l’Hôtel de ville pour une enquête, puis relâchés.
Selon le chef de corps de la Police municipale, le commissaire Ostrom Whens, l’endroit devant la porte du Pochard à Soarano est fermé aux commerçants. « Cet endroit clôturé a été totalement dégagé. Désormais, toute vente y est interdite en raison de la mise en place d’infrastructures initiée par la Commune », soutient-il. Or, même si ces commerçants sont chassés de leurs endroits habituels, ils seront transférés dans un autre marché afin de pouvoir intégrer le secteur formel.
A cause des embouteillages, l’étroitesse du chemin ainsi que la gabegie qui règne dans cet endroit, la CUA a dû prendre ces nouvelles mesures et d’utiliser de nouvelles stratégies, entre autres l’éducation et la sensibilisation de la population afin qu’elle respecte les réglementations en vigueur stipulées dans le Code municipal d’hygiène.
Anatra R.


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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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