Publié dans Société

Organisation du marché à Behoririka et Soarano - Affrontement entre commerçants et policiers municipaux

Publié le vendredi, 18 septembre 2020

Un site est prêt à accueillir les commerçants ayant des documents légaux. La Municipalité est actuellement en train d’en organiser. Afin de rétablir la fierté et de restaurer la dignité de la ville des mille, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a procédé, hier, à la poursuite des commerçants occupant le devant du building Ramaroson. Par contre, ces derniers ont refusé de quitter les lieux et ont observé une grève. Un affrontement est ainsi né dans cette confusion. Des opportunistes ont profité de l’occasion pour mener une émeute. Par conséquent, une dizaine de commerçants ont été emmenés à l’Hôtel de ville pour une enquête, puis relâchés.
Selon le chef de corps de la Police municipale, le commissaire Ostrom Whens, l’endroit devant la porte du Pochard à Soarano est fermé aux commerçants. « Cet endroit clôturé a été totalement dégagé. Désormais, toute vente y est interdite en raison de la mise en place d’infrastructures initiée par la Commune », soutient-il. Or, même si ces commerçants sont chassés de leurs endroits habituels, ils seront transférés dans un autre marché afin de pouvoir intégrer le secteur formel.
A cause des embouteillages, l’étroitesse du chemin ainsi que la gabegie qui règne dans cet endroit, la CUA a dû prendre ces nouvelles mesures et d’utiliser de nouvelles stratégies, entre autres l’éducation et la sensibilisation de la population afin qu’elle respecte les réglementations en vigueur stipulées dans le Code municipal d’hygiène.
Anatra R.


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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