Publié dans Société

Examen du BEPC - Près de 2 000 salles supplémentaires face à la pandémie

Publié le dimanche, 20 septembre 2020

Jour J. Les 327 455 candidats inscrits dans tout Madagascar passeront leur examen pour l’obtention du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) à partir de ce jour et ce jusqu’à jeudi prochain. L’on note 745 candidats de moins par rapport aux statistiques de 2019, à cause de la Covid-19. D’ailleurs, des mesures sanitaires s’imposent dans les centres et salles d’examen face à cette pandémie. Selon les informations recueillies, 1 992 salles d’examen supplémentaires, réparties dans 12 nouveaux centres, accueilleront les candidats cette année. Comme durant l’examen du CEPE, chaque salle d’examen doit accueillir moins de 50 candidats, avec le respect exigé de la distanciation sociale. « Tous les candidats, surveillants et personnels dépêchés recevront des masques, à en croire le ministre de l’Education nationale, Marie Michelle Sahondrarimalala. A cela s’ajoutent les dispositifs de lavage des mains mis en place dans tous les centres d’examen ainsi que les gels désinfectants dans chaque salle.
Pour ce 2è examen officiel, les candidats répartis dans toute l’île traiteront un sujet unique par matière. Le dispatching des sujets est déjà achevé depuis la semaine dernière, tout comme la distribution de convocations pour les candidats. Ces derniers n’ont pas manqué de vérifier leurs noms sur les listes affichées à l’entrée de chaque salle d’examen depuis le week-end. Au programme de la session, les candidats s’attaqueront aux épreuves de malagasy et de sciences de la vie et de la terre (SVT) aujourd’hui. Les épreuves de mathématiques et de français se feront demain, suivies par celles d’histoire-géographie et de physiques-chimie. L’épreuve d’anglais, d’allemand ou autres langues vivantes choisies par les candidats clôturera la session de 2020, jeudi prochain. A vos examens !
Patricia Ramavonirina  


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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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