Publié dans Société

Barrage de contrôle à Behoririka - Des scooters foncent délibérément sur trois policiers

Publié le dimanche, 20 septembre 2020

Vers 22h, vendredi dernier, trois policiers furent blessés à la suite d’un coup de bélier de 2 scooters à un barrage de contrôle situé à Behoririka. Aux guidons des deux-roues, l’un Kymco G5, l’autre un Yamaha Jog 90, se trouvaient deux jeunes de 23 et de 24 ans. Les motocyclistes, outre le fait qu’ils ont délibérément percuté les éléments des Forces de l’ordre, ont roulé en sens unique, une situation qui leur a valu d’être intimés à s’immobiliser au barrage.
Or, au lieu d’obtempérer aux ordres des agents de police, les deux scootéristes ont au contraire poursuivi leur route. C’était dans ces circonstances que les agents de la circulation ont essayé d’intercepter les fuyards, qui n’ont donc pas hésité à renverser les premiers. Les chocs furent tels que les motocyclistes ont fait une chute. La Police les a ainsi immobilisés sur-le-champ.
Lors de leur audition, les deux chauffards n’avaient aucun papier, notamment pour leurs motos. De plus, à l’issue des alcootests effectués sur eux, leurs taux d’alcoolémie s’avéraient se trouver largement au-dessus des valeurs normales autorisées. De leur côté, les trois policiers blessés avaient été évacués d’urgence à l’HJRA, Ampefiloha.
Franck R.
 

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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