Publié dans Société

Viol de deux fillettes à Ivato - Un agent de sécurité jeté en prison, LP pour deux autres

Publié le dimanche, 18 octobre 2020


Le soir du mercredi 7 octobre, deux fillettes de 5 ans chacune, des cousines germaines avaient subi un viol à Ivato. L’une a souffert plus que l’autre, mais toutes les deux ont dû être placées sous contrôle médical au centre Vonjy de Befelatanana. Après une enquête menée par le service de police des mœurs et des mineurs d’Anosy, le soupçon pèse sur trois agents de sécurité travaillant dans cette même localité du nord de la Capitale. Puisqu’il s’agissait d’un acte criminel frappant des mineurs, la Police a agi immédiatement, sans qu’elle n’ait attendu à ce que les parents des victimes aient porté plainte.  Après leur arrestation, les suspects ont été déférés au Parquet, vendredi dernier. Après cela, l’un d’eux fut placé sous mandat de dépôt tandis que deux autres ont obtenu une liberté provisoire.
Ce soir du 7 octobre là, l’angoisse a étreint les parents des fillettes, en ne les voyant pas encore à la maison, après qu’ils rentraient assez tard à cause de leurs activités commerciales. Il était presque 20h lorsque les adultes, avec des voisins de quartier, étaient allés les chercher au marché, croyant que les petites s’y étaient rendues dans l’espoir de les trouver. Effectivement, elles l’ont fait. Mais le temps qu’elles n’arrivent sur les lieux, leurs parents étaient déjà à leurs foyers.
Vers 23h, ces derniers, qui étaient encore dans l’affolement pour tenter de retrouver les gamines, ont finalement reçu un appel anonyme leur disant que celles-ci sont arrivées à leur maison. C’était dans ces circonstances que leurs parents se sont rendus à l’évidence sur le viol des petites. Du coup, ils les ont emmenées à Befelatanana et ont en même temps déposé une plainte contre X auprès de ce service de police, avec le résultat que l’on connaît. Il y eut cette investigation de sa part, et qui a débouché sur l’identification des trois agents de sécurité, comme étant les suspects dans cette affaire.
Franck Roland
 

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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