Publié dans Société

Effondrement à l’ex-CEMDLAC Analakely - Quatre ouvriers amochés, deux autres gravement blessés

Publié le jeudi, 29 octobre 2020

Déjà en cours de démolition. Une partie du bâtiment du ministère de la Communication et de la Culture (MCC) ou ex- CEMDLAC Analakely s’est effondrée hier en fin de matinée. Le bilan de cet accident dressé par le MCC fait état d’aucune perte de vie humaine et de 4 ouvriers blessés, lesquels ont immédiatement reçu les soins adéquats à l’hôpital. Pour sa part, la Commune urbaine d’Antananarivo annonce 6 victimes, dont 2 grièvement blessés suite à l’effondrement. Certains s’en sont sortis avec des fractures sur les bras, d’autres avec des lésions sur leur visage.

Un autre, dont le sauvetage pour l’extirper et le dégager des décombres a duré pendant une trentaine de minutes, s’en est sorti avec des graves hématomes au niveau de ses yeux. Les sapeurs- pompiers d’Antananarivo se sont chargés de leur évacuation à l’hôpital, après que l’un des ouvriers s’est démené pour sauver ses collègues.

Le bâtiment en question s’agit d’un édifice déjà vétuste et dont les risques d’effondrement étaient considérables, au point que les employés qui y ont travaillé ont dû quitter les lieux il y a 2 mois de cela. Depuis, le MCC a recruté une société pour assurer la sécurisation du bâtiment, notamment pour faire face à la saison des pluies. Les ouvriers de ladite société ont ainsi construit un échafaudage pour faciliter les travaux de démolition. Le drame d’hier, se produisant depuis le dernier étage du bâtiment, est survenu durant ces travaux de sécurisation, selon le communiqué du MCC.

Outre les sapeurs-pompiers d’Antananarivo, des éléments de la Police du 1er arrondissement et ceux de la Police municipale ont été dépêchés sur le lieu du drame, notamment pour maintenir l’ordre. L’attroupement sur place a inquiété plus d’un, d’où cette mobilisation policière. De plus, des travaux de démolition d’une partie des murs se sont enchaînés après l’accident.

P.R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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