Publié dans Société

Transport reliant Antananarivo et Antsirabe - Une quarantaine de taxis-brousses réquisitionnés

Publié le lundi, 04 janvier 2021

Une foule bloquée à Antsirabe. Contrairement aux années précédentes, le nombre de passagers ayant quitté la Capitale pour rejoindre la Région de Vakinankaratra a connu une hausse excessive. La veille de la fête de Noël, le transport de passagers vers cet axe a nécessité l'intervention du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, l'Agence des transports terrestres (ATT) et la Police nationale, et ce à travers la réquisition d'autres coopératives. Et, hier encore, la situation au stationnement de Vatofotsy Antsirabe était toujours préoccupante.

En effet, le nombre de taxis-brousses reliant Antananarivo et Antsirabe n'est plus suffisant pour couvrir le besoin de la population, bien que les coopératives œuvrant dans cette zone régionale aient déjà renforcé les effectifs de leurs véhicules. Depuis la matinée, plus d'un millier de passagers ont fait la queue devant le guichet afin de pouvoir rentrer dans la Capitale. Et la solution a été donc l'envoi d'autres véhicules pour aller les récupérer.

D'après un responsable au sein de l'ATT, comme la dernière fois, une quarantaine de véhicules appartenant à d'autres coopératives ont été réquisitionnés pour transporter les passagers. « Nous ferons tout le nécessaire afin que ces passagers puissent rentrer avant la nuit tombée (ndlr : hier) », soutient-il. Ces taxis-brousses ont fait un tour vide pour rejoindre Antsirabe, mais les frais de transport sont quand même maintenus à 10 000 ariary. Seulement, le nombre de places a été augmenté. Et comme d'habitude, certains transporteurs ont encore profité de cette situation pour augmenter leur tarif, mais le problème a été vite maîtrisé.

Outre Ambatolampy et Antsirabe, les passagers voulant rejoindre la ville de Moramanga ont aussi augmenté durant cette période de fêtes. Cependant, les coopératives locales se sont déjà préparées pour assurer le transport des voyageurs quant à leur retour dans la Capitale.

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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