Publié dans Société

Traitement de la Covid-19 - Anosiala et Andohatapenaka de nouveau réquisitionnés

Publié le jeudi, 14 janvier 2021


Face à la hausse inquiétante des personnes testées positives au coronavirus, le ministère de la Santé publique a de nouveau réquisitionné les deux Centres hospitaliers universitaires (CHU) Anosiala et Andohatapenaka depuis mercredi dernier. Ces établissements sanitaires seront ainsi spécialisés dans le traitement des patients de Covid-19. « Désormais, les hôpitaux Manara-penitra vont accueillir uniquement les porteurs du coronavirus. Actuellement, des patients y sont encore hospitalisés mais n’attendent plus que leur billet de sortie d’hôpital » a avancé le docteur Manitra Rakotoarivony, directeur de la promotion de la santé auprès du ministère de la Santé publique.  Hier, le CHU Anosiala comptait déjà 3 patients présentant de formes symptomatiques. Quant à Andohatapenaka, mardi dernier, il n’enregistrait qu’un seul malade infecté par le virus Sars-Cov-2. Selon toujours le docteur Manitra Rakotoarivony, les centres hospitaliers universitaires Joseph Raseta Befelatanana (JRB) et Joseph Ravoahangy Andrianavalona (JRA) doivent prendre en charge d’autres patients autre que les porteurs du virus. Pour cette raison, leur service doit être libéré. Il y a deux jours, 18 patients développant de signes graves de cette maladie infectieuse y ont été encore en cours de traitement.                                                                                                               
En ce qui concerne le Centre de traitement covid-19 (CTC-19) au Village Voara Andohatapenaka, trois jours après l’annonce de la réouverture, les responsables sont encore en pleine installation des matériels indispensables. Cependant, son opérationnalisation est prévue pour cette semaine. En attendant, les cas suspects, c’est-à-dire ceux qui ont des formes symptomatiques douteux sont invités à rejoindre les deux hôpitaux spécialisés suscités ou encore à rejoindre les CSB II sans oublier les centres hospitaliers en périphérie tels qu’Anosy Avaratra ou encore Bongatsara.  Il est à noter que seul le ministère de tutelle, à travers le tracing contact, peut déterminer les personnes sans aucun signe clinique banal ayant été en contact avec un porteur du virus requérant des analyses en laboratoire.
K.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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