Publié dans Société

Nosy Be - Une maladie proche de la Covid-19 inquiète

Publié le jeudi, 25 février 2021


Aux dernières nouvelles, une quarantaine de cas positifs à la Covid-19, dont deux patients avec des formes graves, est recensée à Nosy Be. Hier, une source locale a annoncé la détection suspecte des symptômes du virus chez des patients testés négatifs à plusieurs reprises. « Nous avons identifié plusieurs individus développant les symptômes de la Covid-19 à savoir les courbatures, la perte de l’odorat et/ou du goût. Mais bizarrement, les trois résultats de tests PCR réalisés se sont tous révélés négatifs. Cependant, nous leur administrons le traitement adéquat afin qu’il recouvre la santé et ne contaminent pas d’autres personnes », a expliqué cette source. Cette information remet en doute la circulation de nouvelles souches sur le territoire malagasy. D’autant plus que le ministère de la Santé publique se mure dans le silence par rapport aux nouvelles variantes. Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, nous avons essayé de joindre les autorités médicales et administratives à Nosy Be pour avoir des explications, mais en vain.
Notons que l’aéroport de Nosy Be est ouvert aux touristes étrangers depuis le mois d’octobre dernier.  Et même si cette ouverture partielle des frontières aériennes a été soumise à des conditions notamment l’obligation pour chaque passager de rester en quarantaine, et que seuls les Malagasy revenant d’un voyage à l’extérieur peuvent rejoindre d’autres villes, le virus continue toujours de circuler. Il est impossible d’avoir la confirmation si ces individus sortant de cette zone développent ainsi le virus sans que les analyses n’aient pu confirmer.
Les mesures se durcissent
Entre cette ouverture de l’aéroport de Nosy Be et la propagation du coronavirus, la situation demeure actuellement compliquée dans l’île aux parfums. Un bilan qui inquiète les autorités locales et qui les ont amenés à durcir les mesures de sécurité sanitaire.  En vue de la protection de la santé de la population face à la propagation du coronavirus à Nosy Be, la Préfecture a pris de nouvelles dispositions. Désormais, toute forme d’organisation de réunion, de rassemblement, d’attroupement des personnes est interdite. Les marchés fermeront à 15 heures tous les samedis et mercredi, ceci pour que les responsables puissent assurer la désinfection des lieux. A cela s’ajoute la suspension jusqu’à nouvel ordre des organisations festives et culturelles telles que les soirées, spectacles, karaoké, cabarets. Outre l’enterrement immédiat des corps des victimes de la Covid-19 suivant les normes sanitaires, les veillées mortuaires sont aussi limitées à 24 heures au maximum.
LR.

Fil infos

  • Androndra - Christian Ntsay échappe de peu à un tragique accident  
  • Grand projets de développement - Des investisseurs turcs prêts à sortir les dollars
  • Actu-brèves
  • Requête aux fins de déchéance à la HCC - Christine Razanamahasoa et Herimanana Razafimahefa dans le viseur de l’IRD
  • Coups bas contre le régime - Christine Razanamahasoa risque la déchéance
  • Corruption,faux et usage de faux… - Un ancien DG de la Pêche à Antanimora
  • Actu-brèves
  • Tourisme international - Madagascar dans le top 20 des destinations 2024
  • Actu-brèves
  • Taolagnaro-Vangaindrano - Le projet routier prend forme

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

A bout portant

AutoDiff