Publié dans Société

Campus d’Ankatso - Une étudiante abusée sexuellement

Publié le mercredi, 03 mars 2021

Une étudiante de première année en gestion de l’université d’Ankatso fut violée. Les faits se sont déroulés vers 17h à sa sortie de la salle de cours dans les sous-bois qui ceinturent le campus, un véritable coin isolé, samedi dernier. Mais deux jours après, l’individu pointé du doigt, pour avoir abusé sexuellement de la victime, fut identifié puis arrêté. Selon une dernière information, il devrait déjà répondre de ses actes devant le juge d’instruction, et il risque gros, la victime l’ayant parfaitement identifié. Tard dans la soirée, hier, la Police affirme n’être en mesure de savoir si le Parquet l’avait placé en détention provisoire ou non pour cette accusation.

 

Mais revenons sur les faits. Ce samedi-là donc, le couple de jeunes, puisque la jeune femme s’est fait raccompagner par son ami, au moment des faits, a été attaquée par cet inconnu. Armé d’un couteau, celui-ci avait donc cherché à dévaliser ses victimes en les menaçant. Devant cette tournure, le compagnon de l’étudiante a pris ses jambes à son cou. En réalité, il a voulu donner l’alerte. Or, les agents de sécurité les plus proches sont postés dans un autre point situé plusieurs dizaines de mètres en amont de la petite route en côte qui relie deux endroits diamétralement opposés de ladite université. « Le temps que le jeune homme a pu donner l’alerte puis revenir à l’endroit où ils furent interceptés par l’individu armé, et l’agresseur aurait consommé l’acte avec une pratique sexuelle qui ne mérite pas d’être narrée ici sur sa

victime », confie une source d’information.

Si la narration du viol se résume là, gageons qu’en une année, l’université a enregistré quatre plaintes, toujours pour affaire de viol, selon une source d’information. A propos, cette zone des sous-bois d’Ankatso gagne la sinistre réputation à cause des situations dignes de la rubrique fait-divers : combien de fois n’a été-t-elle pas le théâtre de scènes de découvertes macabres ? Et si ce n’est le cas, des cas d’agression y ont été plusieurs fois signalés. Enfin, revenons sur le cas du violeur récemment arrêté sur place. Il n’est pas tellement étranger du service de sécurité du campus, selon notre source. En effet, l’homme aurait l’habitude de rôder dans le coin, sans doute pour le même et funeste objectif : repérer une proie ! Et c’est ce qui s’est produit vers la fin de l’après-midi, samedi dernier.  

Franck R

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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