Publié dans Société

Incendie à l’ONE Antaninarenina - Liberté provisoire pour l’ancien Dg et un gardien

Publié le jeudi, 04 mars 2021


S’il existe un fait qui suscite encore beaucoup de questions, c’est bien l’incendie qui a dévasté le siège de l’Office national de l’environnement (ONE) sis à Antaninarenina, en juillet dernier. Depuis lors, les enquêteurs ne chôment pas pour tenter de percer la vraie cause du sinistre. Hier, un rebondissement. Les deux principales personnes impliquées venaient d’obtenir une liberté provisoire. Il s’agit à la fois de l’ancien directeur général mais aussi le gardien. Cette information émane de Baomihavotse  Vahinala Raharinirina, la ministre de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD).
Les suspects avaient été déférés au Parquet et auraient dû passer en instruction. Seulement, l’information n’a précisé à quel moment cette procédure judiciaire avait été enclenchée, pour déboucher sur cette décision concernant le sort des incriminés.  « Nous respectons l’indépendance de la Justice. A ma connaissance, elle les a provisoirement relâchés par manque de preuve », a-t-elle déclaré à ce propos. Parallèlement, les enquêteurs veulent que l’endroit soit laissé ainsi dans son état actuel. « Ils ont encore beaucoup de pain sur la planche pour tenter de trouver un quelconque indice », renchérit la ministre.
Tout cela semble conforter la difficulté pour la Police pour parvenir à une quelconque conclusion, même jusqu’à aujourd’hui encore.    Et pourtant quelques jours après l’ouverture de l’enquête, une source policière laquelle nous nous enquérons sur les faits a avancé qu’il y aurait une fausse manipulation et cela occasionnait les flammes », a-t-elle souligné.  Cette même source a tenu à rappeler qu'un tel bâtiment devrait toujours avoir à sa disposition des installations anti-incendie en fonction de l'exploitation. Et d'ajouter que le gardien devrait également avoir la maîtrise parfaite des matériels et équipements anti-feu et d'en assurer les premiers secours en cas d'incendie.
Sur fond de suspicion d'acte criminel, le ministère de l'Environnement et du Développement Durable a, sitôt après le drame, déposé une plainte contre X auprès de la Brigade criminelle. Toujours à la même époque, une source auprès dudit ministère a précisé que toutes les personnes liées de près ou de loin à ce drame et qui pourraient détenir des informations déterminantes, ont été convoquées à la Police. Les auditions portent ainsi sur plusieurs individus. C’est dire aussi que la durée de l’enquête n’est pas prête d’être fixée.
 Le soir du 15 juillet dernier, le feu a saccagé ce bâtiment sis à Antaninarenina. Un responsable des sapeurs-pompiers, mobilisé sur les lieux, a affirmé que le feu provenait d'une pièce en bois entre le bâtiment de l'ONE et celui de la Direction de la Poste.
Franck R.
 


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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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