Publié dans Société

Immigration clandestine dans les pays du Golfe - Trois personnes placées sous mandat de dépôt

Publié le jeudi, 08 avril 2021

Sur les huit personnes arrêtées par le Service central des enquêtes spécialisées (SCESLFD) de la Police, situé à Anosy, pour une affaire d'immigration clandestine au Koweït et en Arabie Saoudite, trois sont des jeunes candidates malagasy à ces voyages. Tous ces individus avaient été présentés au Pôle anti-corruption (PAC) des 67Ha, le 2 avril dernier. Trois d'entre eux ont été placés sous mandat de dépôt, tandis que deux autres ont obtenu une liberté provisoire. Certains accusés sont des multirécidivistes, selon ce service de police.

 

Il s'agit donc d'un mini-réseau qui fut littéralement démantelé par le SCESLFD. Un démantèlement qui s'est traduit par l'arrestation des suspects le 29 mars dernier. La Police précise que cinq sont des membres actifs dudit mini-réseau. Quant aux jeunes femmes ayant voulu quitter en cachette le pays, elles furent arrêtées successivement à Anosy, à Ampitatatafika et à Itaosy, le 31 mars dernier.

« Une passeuse les ont convaincues à partir en leur promettant un emploi dans ces pays arabes du Golfe. C'est toujours cette même mule qui les a hébergées chez elle dans la Capitale, le temps que cette dame puisse concocter les différents papiers nécessaires comme les cartes d'identité, les passeports, ou les copies, qui s'avèrent tous pourtant faux », précise cette source policière. La passeuse aurait demandé 2 millions d'ariary à chaque candidate.

La filière a envisagé d'envoyer les filles aux Comores, avant leur prochain transfert en Arabie ou au Koweit via des passeurs des archipels voisins. De toute façon, la Police a déniché une grande quantité de faux documents chez les passeurs locaux dont des faux cachets de l'ambassade des Comores. Malgré ce coup de filet, plusieurs autres complices restés dans le pays sont encore recherchés.

Franck R.

Fil infos

  • Autoroute Tana–Toamasina - Le projet en suspens
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un mois après, des ministres encore méconnus
  • Futures élections - Mise en place d’un nouveau cadre juridique électoral inclusif et consensuel
  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
Pub droite 1

Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

A bout portant

AutoDiff