Il s'agit donc d'un mini-réseau qui fut littéralement démantelé par le SCESLFD. Un démantèlement qui s'est traduit par l'arrestation des suspects le 29 mars dernier. La Police précise que cinq sont des membres actifs dudit mini-réseau. Quant aux jeunes femmes ayant voulu quitter en cachette le pays, elles furent arrêtées successivement à Anosy, à Ampitatatafika et à Itaosy, le 31 mars dernier.
« Une passeuse les ont convaincues à partir en leur promettant un emploi dans ces pays arabes du Golfe. C'est toujours cette même mule qui les a hébergées chez elle dans la Capitale, le temps que cette dame puisse concocter les différents papiers nécessaires comme les cartes d'identité, les passeports, ou les copies, qui s'avèrent tous pourtant faux », précise cette source policière. La passeuse aurait demandé 2 millions d'ariary à chaque candidate.
La filière a envisagé d'envoyer les filles aux Comores, avant leur prochain transfert en Arabie ou au Koweit via des passeurs des archipels voisins. De toute façon, la Police a déniché une grande quantité de faux documents chez les passeurs locaux dont des faux cachets de l'ambassade des Comores. Malgré ce coup de filet, plusieurs autres complices restés dans le pays sont encore recherchés.
Franck R.