Publié dans Société

« Bus class » - Une dizaine de coopératives attendent leur validation

Publié le lundi, 12 avril 2021

Un pas franchi vers l'amélioration de la qualité des services offerts par les transports en commun dans la ville d'Antananarivo. Depuis le lancement du projet «  Bus class » en fin de semaine dernière, une dizaine de coopératives ont déjà demandé une validation auprès du comité d'études rassemblant les transporteurs et la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA). D'après le directeur des transports et de la mobilité urbaine (DTMU) au sein de la CUA, Vigor Bemanana, très bientôt, des « bus class » circuleront dans les rues d'Antananarivo. A titre d'exemple, la coopérative Onja a déjà présenté 4 échantillons qui seront prêts à travailler d'ici deux semaines.

 

Pour être éligible au sein de ce projet, chaque véhicule doit être à l'état neuf ou suivre les normes requises dans le cadre de ce projet. Son propriétaire doit être membre d'une coopérative exerçant à Antananarivo Renivohitra. Par ailleurs, ce responsable de stipuler qu'outre le confort, quelques dimensions sont exigées pour ces voitures. « Aucune nouvelle licence ne sera octroyée. Ce projet consiste à un changement de matériel uniquement », soutient le DTMU. En outre, les  chauffeurs et les receveurs porteront des uniformes dignes de leur fonction : chemise blanche et pantalon bleu ou noir avec des badges. La demande sera validée par le comité. Chaque coopérative est libre d'intégrer ou non le projet.

En rappel, le projet « Bus class » n'augmentera pas le nombre de « taxis-be » circulant dans la Capitale, ni le nombre de lignes ou de coopératives. Le véhicule sera identifié par ses couleurs : bleu métallisé et jaune pub avec l'inscription

« Antananarivo Renivohitra ». Outre les sièges confortables pour les passagers, chaque véhicule va être muni d'un distributeur de gel désifectant, d'un écran plat, d'un GPS connecté à des réseaux wifi. Le nombre de passagers sera limité à 3 par banquette. Il n'y aura pas de strapontin et la propreté des bus sera maintenue. Le prix du ticket sera fixé à 1 500 ariary.

Recueillis par Anatra R.

Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff