Publié dans Société

Marché d’Andravoahangy - Les commerçants de légumes occupent les rues et ruelles

Publié le mercredi, 28 avril 2021

Un cache-cache entre les commerçants et la Police municipale. A part ceux du marché hebdomadaire, c’est-à-dire confection, friperies, grossistes, boucheries, les marchands de légumes sont également fermés au grand marché d’Andravoahangy. D’après ces derniers, ils sont obligés de quitter les lieux, depuis la semaine dernière à cause de l’avertissement du responsable du marché.

Ce dernier a avancé que le marché du mercredi engendre un grand rassemblement. Une décision qui ne convient pas aux commerçants, selon leurs explications, puisque d’après la note de service publiée par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), ce sont seulement ceux cités plus haut du marché hebdomadaire qui devront être suspendus à cause de la propagation de la Covid- 19, mais non pas les marchés du quartier et les vendeurs de produits de première nécessité.  Ils pourraient encore s’y installer jusqu’à 13 heures. La fermeture de tous les commerces de produits de consommation courante n’est applicable que durant le confinement total, c’est-à-dire le week-end.

 Face à cette situation, les commerçants de légumes s’installent à même le sol sur toutes les rues et ruelles. Ainsi, la route à sens unique menant vers Manjakaray, par exemple, est occupée par ces marchands. Outre les eaux qui coulent sur la chaussée et son étroitesse, cette situation y a engendré un embouteillage monstre. D’un autre côté, les Forces de l’ordre ont placé une barrière à l’entrée de Behoririka, hier. D’après le responsable au sein du Fokontany de ce quartier, elles ont dû prendre cette décision en collaboration avec la Commune urbaine puisque la semaine dernière, une foule a été constatée dans cet endroit, attisant la colère des citoyens. A cause de la fermeture du marché d’Andravoahangy, les commerçants se sont rués vers Soarano et Behoririka.

 Anatra R. 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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