Publié dans Société

Fermeture et ouverture des régions - Le transport en zone nationale encore suspendu

Publié le lundi, 03 mai 2021

 Six Régions sont encore mises en quarantaine pour une durée de 15 jours et deux autres ouvertes à savoir Nosy Be et Boeny. En conséquence, toutes les  mesures prises pour ces deux régions durant la fermeture sont levées, comme l'ouverture des écoles et universités. Cependant, le transport en zone nationale et régionale est encore suspendu.

Les coopératives assurant le trajet Antananarivo - Nosy Be ou encore la Région Boeny ne pourront pas encore reprendre leur activité, ainsi que celles desservant les autres lignes régionales des Régions fermées. En effet, après la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina, dimanche dernier, bon nombre des citoyens, dont des commerçants, encore coincés dans la Capitale, se sont précipités vers les gares routières mais quelle déception !

 Concernant le transport des marchandises, ils pourront circuler librement dans le territoire national. Néanmoins, certains règlements ont été mis en place afin de faciliter la surveillance au niveau de la route nationale. Le véhicule doit passer une réception technique et une visite technique valable 6 mois. Le nombre des sièges devra être adapté au service, c'est-à-dire trois personnes à bord.

En rappel, plusieurs mesures sont encore maintenues dans le pays notamment l'interdiction de rassemblement de plus de 50 personnes, le confinement total durant le week-end pour la Région Analamanga, le retour sur le chemin de l'école des élèves en classe d'examen pour six régions placées en quarantaine. Ainsi, le couvre-feu est maintenu de 21h à 4h du matin pour Analamanga, Sava, Haute Matsiatra, Fianarantsoa, Vakinankaratra, Tolagnaro. Les bars, karaoke,  boîtes de nuit et discothèques continuent d'être fermés, autant que les églises et mosquées. Le transport des dépouilles mortelles hors des régions est encore interdit, et les personnes décédées de la Covid-19 doivent être inhumées dans les 24 heures.

 Anatra R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

A bout portant

AutoDiff