Publié dans Société

Examen du Baccalauréat - 20 467 candidats de plus pour cette année

Publié le mercredi, 09 juin 2021

Une hausse de 12,45% par rapport à l’année dernière. 184 863 candidats se sont inscrits pour passer l’examen du Baccalauréat de cette année, selon les statistiques émanant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). « L’on note 20 467 candidats de plus par rapport à 2020 durant lequel 164 396 élèves se sont inscrits à la session.

Toutefois, l’on attend les dossiers d’inscription que chaque Office du Bacc par Province devrait nous faire parvenir d’ici lundi prochain pour connaitre le nombre des candidats par série », informe le Pr Laurence Raharimalala, directeur de l’Enseignement supérieur auprès du ministère de tutelle. « Quant à l’éducation physique et sportive (EPS), les épreuves théoriques ou pratiques seront au programme de cette session, selon le choix et l’aptitude de chaque candidat, attesté par un certificat médical », ajoute la responsable.

Trois séries au choix

Organisation, Société et Economie. Cette nouvelle série entre à l’examen du Baccalauréat à partir de cette année. Bon nombre de lycéens issus d’environ 170 établissements publics et privés répartis dans tout Madagascar ont expérimenté quelques matières y afférentes depuis maintenant 3 ans, selon les informations recueillies. « Cette série est faite notamment pour les élèves qui souhaitent poursuivre leurs études supérieures dans les filières droit, économie, sociologie ou encore économie », rappelle Hasiniaina Randrianarivo, directeur de l’Enseignement secondaire auprès du ministère de l’Education nationale.  Ainsi, les candidats à la session du Bac de cette année auront 3 séries au choix. La série Littéraire inclut les options A1, A2 et L tandis que celle Scientifique engendre les options C, D et S. Les options L et S se démarquent par la révision à la hausse des coefficients pour les matières de base, pouvant aller jusqu’à 5 ou 6.

Recueillis par Patricia Ramavonirina 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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