Publié dans Société

Rocade d’Iarivo - Les pauses-photos interdites

Publié le dimanche, 04 juillet 2021


Depuis quelques années, les rocades d’Antananarivo et les nouvelles infrastructures routières sont devenues des endroits privilégiés pour les nouveaux mariés ainsi que les jeunes. Ainsi, ils viennent dans ces lieux pour se prendre en photo. Cependant, cette pratique gêne la circulation et n’est pas autorisée par le Code de la route.

Le ministère de la sécurité publique est ferme quant à l’utilisation de cette voie rapide. « Il est interdit de se prendre en photo tout au long de la rocade, ou de s’arrêter pour admirer le paysage. Pour faire un demi-tour, il suffit de rejoindre le rond-point. C’est d’ailleurs la raison d’être de la voie rapide. Les stationnements existants sur cette rocade sont uniquement réservés aux bus, et même les taxis ne peuvent pas s'y arrêter », soutient le commissaire principal Hector Razafindrazaka, directeur régional de la sécurité publique d'Analamanga, durant son intervention samedi dernier sur la chaîne de télévision nationale. Ce département se concentre sur l'utilisation de la nouvelle rocade depuis l’inauguration de cette dernière.

Les cyclistes sont aussi invités à rouler sur la piste cyclable. Les piétons sont priés d’utiliser le bas-côté, réservé pour eux et de ne pas piétiner la platebande des véhicules, et de traverser sur les passages zébrés. Par ailleurs, le fait de se défouler dans ces rocades, à l’instar de Tsarasaotra et Iarivo, est devenu une habitude pour les Tananariviens, notamment durant le week-end. A cet effet, tout un chacun doit respecter la propreté et est prié de ne pas jeter des ordures partout.

Cette sensibilisation a pour objectif d’enseigner les citoyens sur le respect du Code de la route. Il faut savoir que la rocade d’Iarivo a été réalisée selon les normes de la circulation requises pour les usagers. Une partie est réservée aux piétons, une autre pour les cyclistes, et une autre pour les deux-roues et les voitures. Enfin, cette voie rapide est interdite aux charrettes.

Anatra R.



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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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