Publié dans Société

Ouverture du marché de Behoririka - Les commerçants attendent les consignes !

Publié le mardi, 20 juillet 2021

Une capacité d’accueil de 800 commerçants. La première vague des occupants du marché de Behoririka a reçu leurs badges, dimanche dernier. Ils sont au nombre de 400, d’après le responsable du marché de la Commune urbaine d’Antananarivo. Cependant, ils ne pourront pas encore exercer avant que la deuxième vague, soit environ 400 commerçants, recevra les leurs dans quelques jours.

 

Auparavant, ils devront d’abord effectuer quelques réparations comme la construction des étals et les stands adaptés à leurs marchandises. Des modèles sont déjà disponibles sur place. Afin d’aider ces commerçants, ils ne payeront ni droit, ni taxes, mais seulement une participation de 500 ariary par jour, en guise de ticket de vente.

Par ailleurs, certains commerçants œuvrant aux alentours de Behoririka se plaignent de la répartition des places à l’intérieur de ce nouveau marché. En effet, ils ne sont pas au courant des conditions requises pour pouvoir y bénéficier une place, tandis d’autres déplorent les mesures prises par la Municipalité. Pour régler cette situation, une Commission composée de la Direction des marchés, la Direction de la bonne gouvernance et l’Intendance de la CUA, sise à Mahamasina est ouverte afin de recevoir toutes les plaintes, selon le directeur du cabinet de la CUA, Michaël Solofoniaina. « Ce n’est que le commencement du projet, mais nous nous concentrons actuellement sur l’intégration de tous les commerçants ambulants dans les marchés afin qu’ils puissent participer au développement de la Commune », a-t-il déclaré.

En rappel, le maire de la Capitale, dans son projet « Veliranon’Iarivo », a promis de construire des marchés à étages pour les commerçants ambulants. Behoririka, Anosy, Petite vitesse et Coum 67ha sont les quartiers concernés par la construction de ces infrastructures. L’objectif est d’intégrer ces commerçants dans le secteur informel et de décongestionner la ville d’Antananarivo. Ces derniers, en occupant chaque journée les rues et les trottoirs, gênent la circulation, ce qui engendre souvent des conflits entre la Police municipale, les commerçants et les automobilistes.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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