Publié dans Société

Baccalauréat 2021 - Jour J pour 196 448 candidats !

Publié le dimanche, 08 août 2021

A partir de ce jour jusqu’à vendredi prochain, 139 074 élèves ayant choisi les séries L, A1 et A2 et 42 001 autres, inscrits pour la série S, C et D vont passer les examens du baccalauréat,  session 2021. A cela s’ajoutent 10 584 candidats de la filière technique qui disposent de deux semaines d’épreuves. 2 729 candidats parmi les 196 448 inscrits ont également pu opter pour la nouvelle série Organisation-Société-Economie connue sous l’abréviation OSE. Celle-ci est conçue pour les candidats voulant s’orienter vers les filières Economie, Gestion, Droit, Sociologie pour leur cursus universitaire.

Par ailleurs, les coefficients des matières de base des séries L et S passent respectivement à 6 et 5.  Pour cette première demi-journée, les candidats de l’enseignement général vont s’attaquer à la philosophie, suivie de la langue vivante dans l’après-midi.

Les sujets d'examen du baccalauréat sont déjà livrés auprès des centres d’écrit, a annoncé le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). Les mesures de sécurité afin d’éviter toute fuite de sujet sont déjà mises en place, a-t-on indiqué. A noter que 196 448 candidats aux examens du baccalauréat tableront à partir de ce lundi 9 août.

Par rapport à l’année dernière, le nombre de candidats inscrits à cette session 2021 a considérablement augmenté. Il est passé de 164 396 à 196 448, soit une hausse de 19,5 %. Comme à l’accoutumée, Antananarivo affiche le plus grand nombre d'inscrits avec 79 066 candidats. Il est suivi de Fianarantsoa qui enregistre 30 872 candidats, 29 420 pour Toamasina, 20 779 pour Majunga et 20 391 inscrits à Tuléar. Antsiranana compte 15 920 candidats. Cette année, le benjamin a 11 ans et le doyen est âgé de 69 ans. Il existe également 15 ressortissants étrangers inscrits parmi les candidats. Pour cette raison, le MESUPRES a été contraint de multiplier les centres d’examen. Ainsi, 435 établissements scolaires vont accueillir les épreuves écrites du baccalauréat.

Recueillis par K.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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