Publié dans Société

Bagarre entre policiers et militaires à Ambohijatovo - Silence radio des commandements des deux Forces

Publié le vendredi, 20 août 2021

Alors que les choses ont failli vraiment s’envenimer jeudi après-midi à Ambohijatovo, entre un groupe de militaires et une faction de policiers de la Force d’intervention (FIP), les hauts commandements des deux Forces, semblent éviter soigneusement d’apporter chacun leurs versions sur l’affaire. Car il s’en était fallu de peu pour que les deux camps, la Police et l’Armée, aient été poussées à se tirer dessus. « Il n’y a rien de tout cela. Il ne s’agissait que d’une simple escalade verbale, un incident comme tout autre à la suite d’une méprise », nous explique une source policière, du côté d’Anosy.

 

Et pourtant, des témoins sur place affirment que la situation a failli dangereusement dégénérer lors de l’arrestation musclée du militaire supposément pris en faute. « J’ai vu que la langue du soldat, alors déjà à terre, pendait déjà à l’extérieur tant les prises en vue de le maîtriser, étaient trop fortes », relate une commerçante du coin. D’ailleurs, c’est ce côté expéditif des éléments de cette force de Police qui a suscité la colère des soldats, qui se montraient solidaires de leur camarade.

Censure

Mais il n’y a que les empoignades ou autres durs échanges de propos. Un autre témoin avance que des témoins se sont vus confisquer leurs portables. Ils ont tenté, discrètement ou ouvertement, de prendre quelques photos, ou surtout filmer la scène. « C’est totalement faux. Aucun portable n’avait été confisqué, du moins à ma connaissance. De toute façon, nous n’avons reçu aucun rapport sur cette situation. Autre preuve que l’information de ces sources ne tiennent pas la route, des Facebookers ont pu notamment diffuser et font partager les images montrant cette scène sur les réseaux sociaux, sans parler de la presse bien sûr », précise cette fois une source auprès de l’hôtel de police à Tsaralalàna.

En rappel, le militaire, qui serait à l’origine de cette situation, aurait été en tenue civile au moment des faits. Cette situation a nourri le malentendu lorsque les policiers, en méconnaissance de cause, étaient venus l’arrêter. En effet, l’individu aurait été non seulement en état d’ébriété, mais il aurait aussi importuné une jeune femme à un arrêt de bus, allant jusqu’à lui toucher une partie du corps. Des témoins ont vu la scène et ils ont appelé la Police, et on connaît la suite. Les camarades du militaire étaient alors venus à sa rescousse lorsque les éléments de la FIP auraient cherché à l’arrêter. Puis, il y eut ce mini-chaos.  Finalement, les militaires ont décidé de regagner rapidement leur caserne toute proche. Hier, des sources policières ont assuré qu’il n’y eut du tout aucune arrestation dans cette affaire.  

Franck R.

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Editorial

  • La question !
    L’espoir serait-il permis ! L’Assemblée nationale, réunie en séance plénière votait le lundi 2 décembre la mise en place de la « Commission spéciale de mise en accusation » auprès de la Haute Cour de justice (HCJ) dont l’élection du président. Les députés présents ont élu à l’unanimité le candidat présenté par le groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin’ny Andry Rajoelina (IRMAR) Haja Resampa, le députe IRMAR élu dans le Menabe (Morondava). Il succède à ce poste, très délicat, à Honoré Tsabotokay, présidant la Commission de mise en accusation lors de la précédente législature, député élu dans la Circonscription de Vohipeno (Sud-est).

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