Publié dans Société

Meurtre conjugal à Antsirabe - Le mari placé sous MD

Publié le mardi, 05 octobre 2021

Une dispute conjugale a viré au meurtre le 22 août dernier dans le Fokontany de Miandrisoa/Tsarahonenana, Commune Rurale Ambohidranandriana, District d’Antsirabe II. Suite à une altercation, à l’aide d’un tabouret, l’époux a roué de coups son épouse sur la partie crânienne. Malheureusement, deux jours après, la femme âgée de 42 ans et mère de 8 enfants a succombé à ses blessures.

Le meurtrier a pris la fuite après l'acte mais a été retrouvé et capturé lundi dernier à Antsirabe. Lors des enquêtes menées par les éléments de la Gendarmerie de Vakinankaratra, il a totalement reconnu les faits qui lui ont été reprochés. En raison des coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort, cette personne mise en cause a été présentée hier devant le Parquet du Tribunal de première instance d’Antsirabe. A l’issue du déferrement et après l'instruction du juge, il a été placé sous mandat de dépôt à la maison centrale de cette localité.

Au cours de ces deux derniers mois, les disputes conjugales ayant entraîné d’importants dégâts ont été beaucoup plus fréquentes. Au mois de septembre dernier par exemple, le quartier d’Ankofafa, dans la Commune urbaine de Fianarantsoa, a été le théâtre d’une explosion spectaculaire. Sous l'effet de l'alcool et après une série de querelles avec sa conjointe, le mari a fait sauter sa maison avec de la dynamite. Non seulement, l'explosion a provoqué un violent incendie mais l'alimentation en eau dudit quartier a été également perturbée.  Et rappelons-nous que samedi dernier également, un couple s’est disputé et le mari a fini par incinérer la maison appartenant à ses beaux-parents et où il loge avec sa femme. Selon les gens à l’affût de l’actualité, même si les disputes sont inévitables au sein d’un couple, tous ces drames auraient quand même pu être évités.

Recueillis par K.R. 

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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