Publié dans Société

Usurpation d’identité sur Facebook - Mialy Rajoelina condamne les faux comptes

Publié le dimanche, 10 octobre 2021


A l’origine d’actes frauduleux. Une soixantaine de comptes « fake » et pages au nom de la Première dame et de ses 3 enfants existent actuellement sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook. Derrière ces faux comptes figurent des extorsions de fonds, des déclarations mensongères ainsi que d’autres actes réprimés par la réglementation en vigueur à Madagascar. A travers la page officielle de l’association Fitia sur Facebook, Mialy Rajoelina condamne la multiplication des actes d’usurpation de son identité. « Les contenus de tout(e) page ou compte créé(e) et utilisé(e) en son nom ou au nom de l’un de ses enfants ne peuvent engager que leurs auteurs, qui désormais feront l’objet de plaintes déposées auprès des autorités compétentes », a communiqué ladite association, samedi dernier. « Nous exhortons les utilisateurs des réseaux sociaux à rester vigilants face aux actes frauduleux dont ils pourraient être victimes via ces faux profils, et encourageons leur signalement », a ajouté le communiqué.
Punie par la Loi
Ce n’est pas la première fois que l’épouse et les enfants du Président de la République Andry Rajoelina sont victimes des comptes « fake » à leurs noms. Des signalements ont déjà eu lieu, mais de nouveaux faux profils se créent et continuent de pulluler. Toutefois, l’usurpation d’identité est punie par la loi. « Quiconque aura sciemment, sur un support informatique ou électronique, usurpé l’identité de toute personne physique ou morale, ou une ou plusieurs données de toute nature permettant de l’identifier, en vue de troubler sa tranquillité ou celle d’autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à la considération de ces derniers, sera puni d’une peine allant de six mois à dix ans d’emprisonnement et d’une amende de 600 000 ariary à 18 000 000 d’ariary », souligne l’article 19 de la Loi n° 2014-006 sur la lutte contre la cybercriminalité. Mais afin d’être protégée ou dédommagée, la victime devrait signaler ou dénoncer l’usurpation de son identité auprès des Forces de l’ordre…
Recueillis par Patricia Ramavonirina



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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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