Publié dans Société

Ambohitrimanjaka - 40 « taxis-be » mobilisés pour le transport du soir

Publié le vendredi, 15 octobre 2021

Le non-respect du cahier des charges, l’augmentation du tarif ainsi que l’incivisme des transporteurs figurent parmi les plaintes des habitants d’Ambohitrimanjaka.

 

Dernièrement, ces riverains ont effectué une manifestation afin que tous les responsables concernés prennent des mesures drastiques. Effectivement, l’offre ne suffit plus pour couvrir la demande de la population, ce qui engendre des conflits entre les deux parties - transporteurs et voyageurs - notamment le soir. Pour pallier ce problème, la Commune d’Ambohitrimanjaka a élaboré un plan B. L’activation de ce plan est supervisée par l’Agence des transports terrestres (ATT) et le ministère des Transports. Il s’agit de renforcer les mesures déjà prises auparavant.

Ainsi, à l’issue d’une réunion des coopératives avec la Commune, il a été décidé que chaque soir, une quarantaine de véhicules seront mobilisés à cet effet. Les quatre coopératives de transport locales fourniront chacune dix minibus.

Ces derniers devront assurer volontairement le service nocturne dans une plage horaire comprise entre 16h et 20h. L’Union des coopératives de transport suburbain (UCTS) fait également partie des contrôleurs. En cas de manquement à leur mission, ces autocars verront leurs licences d’exploitation retirées. Par ailleurs, d’énormes efforts ont été fournis par la Mairie d’Ambohitrimanjaka dans le domaine des infrastructures routières, en particulier leur entretien.

Recueillis par A.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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