Publié dans Société

Ambohitrimanjaka - 40 « taxis-be » mobilisés pour le transport du soir

Publié le vendredi, 15 octobre 2021

Le non-respect du cahier des charges, l’augmentation du tarif ainsi que l’incivisme des transporteurs figurent parmi les plaintes des habitants d’Ambohitrimanjaka.

 

Dernièrement, ces riverains ont effectué une manifestation afin que tous les responsables concernés prennent des mesures drastiques. Effectivement, l’offre ne suffit plus pour couvrir la demande de la population, ce qui engendre des conflits entre les deux parties - transporteurs et voyageurs - notamment le soir. Pour pallier ce problème, la Commune d’Ambohitrimanjaka a élaboré un plan B. L’activation de ce plan est supervisée par l’Agence des transports terrestres (ATT) et le ministère des Transports. Il s’agit de renforcer les mesures déjà prises auparavant.

Ainsi, à l’issue d’une réunion des coopératives avec la Commune, il a été décidé que chaque soir, une quarantaine de véhicules seront mobilisés à cet effet. Les quatre coopératives de transport locales fourniront chacune dix minibus.

Ces derniers devront assurer volontairement le service nocturne dans une plage horaire comprise entre 16h et 20h. L’Union des coopératives de transport suburbain (UCTS) fait également partie des contrôleurs. En cas de manquement à leur mission, ces autocars verront leurs licences d’exploitation retirées. Par ailleurs, d’énormes efforts ont été fournis par la Mairie d’Ambohitrimanjaka dans le domaine des infrastructures routières, en particulier leur entretien.

Recueillis par A.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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