Publié dans Société

Accident d’un taxi-brousse sur la RN 44 - Un nourrisson de 8 mois parmi les décédés

Publié le jeudi, 21 octobre 2021

Le terrible accident survenu sur la RN 44 mercredi soir dernier, et qui fut imputé à un taxi-brousse Mercedes-Benz Sprinter de la coopérative FIFIZAM, choque et horrifie l’opinion du fait du nombre des victimes tuées, au nombre de 8 au total dont un nourrisson d’à peine 8 mois. Récemment, une information de la Gendarmerie a révélé l’identité de voyageurs ayant péri dans cet accident, lequel s’est produit à une vingtaine de kilomètres de la ville de Moramanga. Le minibus qui venait de la Capitale, assure justement le même trajet en passant par quelques localités telles qu’Ambaiboho, Amparafaravola et Tanambe, dans la Région d’Alaotra-Mangoro.

 

Par ailleurs, le nombre des blessés n’a pas pu encore être officiellement établi. Mais il existe une certitude : aucun des passagers de ce Sprinter n’a été indemne. La plupart d’entre eux ont été évacués à Moramanga. De sources concordantes, une crevaison survenait subitement alors que le véhicule était lancé à une vitesse élevée. Le fait que cette crevaison a touché une roue avant du minibus, l’aurait donc fortement déstabilisé, quitte à ce que le contrôle ait rapidement échappé au conducteur. « Avec la vitesse à laquelle le minibus fut lancé, situation à laquelle s’ajoute la forte charge portée par le véhicule, le Sprinter s’était renversé et était parti en plusieurs tonneaux, expliquant ainsi la gravité des chocs subis par ses pauvres passagers », déclare une source d’information.

Dire qu’une semaine auparavant encore, un autre accident similaire, également imputé à un taxi-brousse Sprinter a également fait plusieurs victimes, non loin d’Ambalavao-Tsienimparihy. Là aussi, 10 autres personnes ont été tuées et plusieurs autres gravement blessées lorsque le Sprinter « fou » a fait une chute de plusieurs mètres en contre-bas de la chaussée sur le pont d’Antsahasoa, Commune d’Ankaramena, ville d’Ambalavao, dans la Région de Haute-Matsiatra. Le conducteur n’avait aucune licence, ni autorisation pour assurer cette liaison entre le Sud et la Capitale car il a transporté ces personnes clandestinement, échappant ainsi à la vigilance des Forces de l’ordre, et surtout des entités chargées du contrôle des coopératives de transport.

Franck R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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